ATTENTION ! CE SITE EST INTERDIT AUX PERSONNES DE MOINS DE 18 ANS !!!

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 © Lilas Giorgi

lundi 26 novembre 2018

Chapitre 1 la morsure


Résumé 

Qui est donc à l'origine des disparitions d'enfants ? 
Quel est donc ce mystérieux enfant ressemblant à Pierrot ? Est-il si innocent que ça ?
Qui est donc cette horrible créature qui commet des meurtres partout où elle passe ?
Quel est donc cette meute de chiens qui traine parfois dans la ville ?
Et quel est le lien avec ce groupe de jeune de 14 ans accompagnée d'une jeune femme de 18 ans et de son chien ?
Tant de questions où l'on aimerait connaitre la réponse mais y en à t-il vraiment une ?
Vous le découvrirez en lisant mon livre. J'espère seulement que vous aurez le cœur bien accrocher...

(DEDIE A ADAM FARAIZL)

Chapitre 1 : La morsure



La pleine lune de cet été là était de couleur rouge mais également la nuit de la première disparition et le premier meurtre d’enfant dans une petite ville du Languedoc Roussillon.
Dehors, il faisait chaud et les rues étaient désertes en dehors de quelques chats qui se promenaient. On pouvait aussi entendre un chien aboyer dans une rue non loin de là ainsi qu’une voiture. Malgré cette tranquillité qui régnait dans l’air quelque chose d’inquiétant flottait également dans l’air. Même si on ne pouvait pas déterminé ce qui était angoissant on pouvait déjà savoir que quelque chose de mauvais allait se produire.
Dans une maison deux jeunes filles dont l’une était asiatique discutaient dans la chambre de l’une d’elle.
-Marie ne me dis pas que tu n’as pas remarqué comment Brandon te regarde en cours. Ça se voit qu’il craque pour toi ma vieille.
-Oh ! Arrête ! Aurore !
-Quoi ? Il ne te plais pas ?
-Non ! Franchement ! Il est lourd ! Répondit Marie en saisissant sa jambe pour mieux s’asseoir.
-Mouais ! Bien sur !
-Quoi ? C’est vrai en plus ! Et toi alors ! Tu craques pour Raymond !
-Oh ! Arrête ! Hi ! Hi ! Hi !

Aurore venait de rire nerveusement en rougissant légèrement.
-Tu vois, tu rougis ! Lui lança aussitôt Marie.
-Même pas vrai tenta de se défendre Aurore en rougissant d’avantage.

Marie eut un petit rire et Aurore alors dit :
-Que penses-tu de monsieur Barttas ?
-Tu veux parler du prof de sport ?
-Ben ouais ! A moins que tu connaisses quelqu’un d’autre qui s’appelle Barttas.
-Non ! Je voulais juste en être sur…Mum ! Franchement ! Il est grave canon !
-C’est clair ! La, je suis d’accord ! Et en plus je crois qu’il est célibataire. Je donnerais n’importe quoi pour être dans son lit moi.
-Ah ! Ah ! Je te retrouve la ! Moi aussi, j’aimerai bien.

Les deux filles s’échangèrent un sourire et soudain Marie s’exclama :
-Oh ! Merde ! Il est déjà 11 h ! Je vais me faire tuer, je devais rentrer à 22 h 30.

Aurore tourna la tête vers le réveil et lui répondit d’une grimace.
-On se voit demain ?
-Bien sur ! Lui répondit Aurore avec un vif sourire en s’emparant de son oreiller.

Marie se dépêcha de ramasser sa veste qu’elle enfila et se dirigea vers la porte. Elle fit ces au revoir à son amie et se dirigea vers la sortie. En passant, elle souhaita bonne nuit aux parents de sa copine et sortie de la maison. Elle se mit à marcher d’un pas sur lorsque soudain les lumières des lampadaires se mirent à grésiller. Elle jeta un coup d’œil en direction des lampadaires et baissa ensuite la tête sur la route. C’est alors qu’elle aperçut un enfant âgé d’une dizaine d’année assis les mains tenant ces genoux. Celui-ci gémissait tristement et semblait pleurer. Elle ralentit le pas et se décida de s’approcher lentement du petit garçon étrangement vêtu. Il était habillé d’un ensemble noir et blanc ce qui lui rappela les déguisements de carnaval. Elle jeta un vif regard sur l’enfant qui continuait de pleurer et alors s’approcha lentement en disant :
-Eh ! Petit ! ça va ?

Le garçonnet tourna la tête et la jeune fille pus alors reconnaître le déguisement de Pierrot. L’enfant la regarda avec les yeux remplis de larmes et se mit à répondre :
-Mes parents ! J’ai perdu mon papa et ma maman !
-Comment ça ? Demanda Marie en s’approcha d’avantage.
-Mon papa et ma maman étaient devant moi, ils ont disparus dans le chemin sombre. J’ai peur d’y aller tout seul.

Marie regarda le chemin sombre qui montait vers quelques maisons plongeaient dans l’obscurité. Elle regarda un instant les maisons puis tourna la tête vers le garçonnet en disant :
-N’est pas peur ! Je vais te reconduire chez toi.

Le garçon tendit sa main que Marie pris et ceux-ci prirent le chemin obscur. Ils marchaient depuis un instant lorsque Marie alors dis :
-Ne me serre pas comme ça ! ça fait mal !

Le garçonnet ne répondis pas et celui-ci serra d’avantage son étreinte.
-S’il te plais ! Arrête de…

Elle venait de commencer sa phrase tout en se tournant face au garçon où elle s’arrêta aussitôt. Quand elle vit le garçon celui-ci était effrayant. Ces yeux étaient devenus jaune vif comme deux phares et sa bouche était armées de crocs. Elle ressentis un frisson la parcourir et tenta de faire lâcher prise au garçon mais cela ne servit à rien, il tenait bon. Sa bouche s’ouvrit en grand pour montrer des crocs fins qui brillèrent sous la lune de manière inquiétante. Il se mit à rire avant de dire :
-Je suis Pierrot. Je suis pas le gentil Pierrot que vous connaissez si bien mais je suis le démon « Pierrot ». Je suis un tueur d’enfants et d’adolescents. Ah ! Ah ! Ah ! Tu es finis ma pauvre !

Et sans un mot de plus, Pierrot se jeta sur Marie qui se mit à hurler dans la nuit. Son cri fit aboyer des chiens et le silence s’installa à nouveau. 

Le lendemain matin, un homme allongé dans son lit fut réveillé par le téléphone. Il gémit avant de lever la tête pour prendre le téléphone.
-Allo !
-Jérôme ! C’est moi ! Alfred !
-Ouais ! Je t’écoute !
-Une jeune fille n’est pas rentré chez elle. Elle devait être rentrée à 22 h30 mais n’est partie de chez son amie cas à 23h. Ensuite, aucune trace d’elle pourtant, elle aurait du être rapidement chez elle étant donné qu’elle n’habitait pas très loin.
-Ok ! Je me prépare et je vais aller jeter un coup d’oeil.
-On à déjà jeté un œil mais tu peux y aller avec Pin’s, il trouvera peut-être quelque chose.
-Ok ! ça marche !

Sur ces mots, Jérôme raccrocha et se tourna du côté de la place droite de son lit où un chien de race Berger Belge Groenendael dormait.
-Allez ! Mon grand ! On à du travail qui nous attend.

Le chien releva la tête comme s’il avait compris et l’homme sorti du lit pour se préparer.
Peu après, il appela son chien et sorti de la maison où il monta ensuite dans sa voiture de fonction. Il roula un instant et rejoignit des voitures de police qui étaient stationnées le long de la route entre la maison de Aurore et Marie. Des policiers fouillaient les alentours pendant que d’autres gendarmes questionnaient les riverains. Jérôme jeta un coup d’œil en direction de collègues en train de questionner une dame et se mit en route à la suite de son chien qui reniflait le sol. Il renifla un moment le long de la route puis tourna sur la droite en direction des maisons à l’écart du village. Jérôme continua de suivre son chien en lui envoyant :
-C’est ça ! Vas-y ! Cherches ! C’est bien !

Le chien continua sa roue et soudain stoppa prêt d’un buisson. Il renifla plus en profondeur l’endroit et soudain se mit à aboyer.
-Tu as trouver quelque chose mon grand ?

Le chien lui répondit d’un battement de queue et l’homme alors se baissa pour jeter un coup d’œil sur la découverte que venait de faire son chien. Il découvrit alors une chaussure de sport couverte d’humidité.
-C’est bien mon grand ! Bien joué ! Dit son maître en le caressant.

Il enfila une paire de gang et mit la chaussure dans un sac sous vide.
-Tu as trouvez quelque chose ? Le questionna alors un gendarme en approchant.
-Oui ! Albert ! Une chaussure de sport. Je vais aller la montrer aux parents au cas où elle aurait un lien avec notre enquête.
-D’accord ! Moi, je retourne au bureau car j’ai finit ici et si tu ne trouves rien de plus, tu pourras me rejoindre à la gendarmerie, on à le problème de voisinage entre les Dupond et Lambert qui continue et qui n’est pas réglé.
-Ok ! Je termine ici et je te rejoins.
Sur ces mots, les deux policiers se lancèrent un signe de tête et Jérôme continua de marcher le long du chemin avec Pin’s le nez collé au sol. Il continua de renifler un instant et finit par s’asseoir en fixant son maître.
-C’est finit mon grand ? Il n’y à plus rien à trouver ici ?

Pin’s lui répondit d’un aboiement et Jérôme eut un vif sourire car il comprit ce que venait de dire son chien. Il revint alors sur ces pas et se dirigea vers une femme asiatique en pleur.
-Excusez moi madame, est-ce que cette chaussure vous dit quelque chose ?
-Oui ! C’est la chaussure de Marie. Elle les portaient quand elle est sortie ce soir.
-Ok ! Très bien…Quel âge à votre fille exactement ?
-Quatorze ans pourquoi ?
-Car je veux être sur que nous recherchons bien une adolescente plutôt qu’une enfant.
-Que cela soit une adolescente ou une enfant cela change quoi ?
-Et bien…Nous pouvons éventuellement dire qu’il s’agit d’une fugue. Alors que ci c’était une enfant, il est beaucoup plus rare qu’il s’agisse d’une fugue.
-Enfant où non, je peux vous jurer que ma fille n’aurait pas fuguer comme ça. Elle n’à jamais fuguer d’ailleurs. De plus comment aurait-elle fait avec une seule chaussure si elle avait fuguait comme vous le suggérez ?
-Oui ! Bon ! C’était juste une question comme ça. Vous comprenez, je fait mon travaille et je dois éliminer toute les pistes possible avant de confirmer qu’il s’agisse bien d’une disparition suspect.
-Et bien moi, je suis sur qu’il s’agit d’une disparition suspecte. Ma fille n’aurait jamais fuguait sans raison. Et là avec une chaussure en moins comment voulez vous qu’elle fasse ? Hein ! Dites moi ?

Jérôme eut une grimace avant de dire :
-Je veux bien vous croire mais je dois savoir malgré tout quel ont étaient vos derniers contact avec elle ce soir là.
-Cela c’est bien passé. Elle m’a dis qu’elle allait chez sa copine et ma promis de rentrer pour 22 h 30 c’est tout !
-C’est tout ? Pas de dispute où de tension ?
-Non ! Je vous dis qu’il ne c’est rien passé de plus que ce que je viens de vous dire.

Jérôme eut une moue tendit qu’il écrivait sur un calepin et la femme alors dit :
-Dites ! Vous allez la retrouver ? Hein !

Jérôme finit d’écrire ce qu’il était en train d’inscrire puis releva ces yeux sur la femmes les yeux remplis de larmes et un homme asiatique qui posait son bras sur son épaule gauche.
-Oui ! Madame Niwoco. Je vous promets qu’on fera de notre mieux pour la retrouver. On ne sait pas combien de temps cela prendra mais on vous promet qu’on donnera notre maximum pour la retrouver.

La femme eut un sourire forcé et tourna la tête vers l’homme asiatique qui avait la main posé sur son épaule. Elle posa sa main sur la sienne et l’homme asiatique alors dit :
-Vous pensez que ma fille aurait pus fuguer avec une seule chaussure ?
-Je ne sais pas…C’est vrai que c’est quand même étrange cet histoire de chaussure retrouvé. Je pense effectivement après avoir réfléchit qu’il est fort possible qu’on nous ayons affaire à un enlèvement.
-Fort possible ! Moi je vous dis qu’il s’agit de ça ! Et je vous le répète depuis le début ! Lança la femme asiatique d’une voix ferme.
-Bien madame ! Je vous ai entendu ! Calmer vous ! Laisser nous faire notre travail !
-Ouais ! Ben faite le alors ! Je veux qu’on me ramène ma fille !
-Je vous le répète calmer vous où vous allez finir au poste !
-Au poste ! Au poste ! Pfff ! ça ne changera pas mon avis !

Jérôme eut une moue et continua d’écrire sur son calepin. Il écrivit encore un instant sur son carnet et releva la tête vers les parents de la jeune fille disparut.
-Je crois que j’ai tous les infos possible, je vous contacterez si j’ai encore besoin de vous.
-Ok ! Merci ! Remercia l’homme d’une poignée de main. Surtout tenez nous au courant.

Jérôme approuva d’un signe de tête et la mère alors se tourna face à son mari à qui elle dit :
-Je te pari qu’il va rentrer au bureau et laissez l’affaire comme ça. Je les connaît moi les flics, ils sont rarement efficace.
-Kobaco calme toi ! Tu vas plus t’énerver et déprimer de cette façon. Lui dis alors son mari.
-Oui ! Chéri ! Je sais mais…Cela m’énerve que l’on ne l’ait pas déjà trouver. Où peut-elle bien être…

Son mari eut une grimace et Jérôme leur jeta un dernier coup d’œil après quoi, il fit signe à un autre gendarme.
-Paul ! J’y vais ! Je retourne au bureau. Préviens moi si tu trouve autre chose.
-Ok ! Pas de souci !

Sur ces mots, il se dirigea en direction de sa voiture accompagné de son chien. Il entendit alors la femme asiatique bougonner que comme elle l’avait dis, il s’enfichait de sa fille et qu’il n’allait pas s’occuper de l’affaire. Il poussa un soupir et tourna la tête vers son chien en disant :
-Et ben mon grand, on à vraiment des cas parfois. C’est moi qui te le dis !

Son chien gémit et la voiture se mit en route en direction de la gendarmerie. Il conduisait déjà depuis quelques minutes lorsque sa radio attira son attention.
-Des prisonniers ce sont échappés de la prison central. Ils sont très dangereux et armés. On tiens à vous rappeler qu’ils ont déjà tous commis au moins un crime et qu’ils seraient prêt à recommencer si l’occasion se présente. Rester donc chez vous et si vous sortez ne sortez pas tout seul. Attention ! Ceci est un message d’urgence. Des prisonniers ce sont échappés…
-Il manquait plus que ça grogna Jérôme. En plus de cette étrange disparition voila que des criminelles se font la male. Franchement, ils ont bien choisis leur jour.

Il eut à peine finit sa phrase qu’une voiture rouge lui coupa la route à toute allure. Il mit aussitôt son alarme et se mit à poursuivre la voiture lorsque soudain le chauffard sortie une arme et se mit à tirer en criant :
-Alors le poulet ! Tu crois pouvoir m’attraper ? On va voir ça !

Jérôme évita les balles en se baissant et s’empressa de contacter la gendarmerie :
-Ici voiture onze, je suis à la poursuite d’un chauffard qui roule à 110 km en plein centre ville. J’aurai besoin de renfort car celui-ci est armé et il se dirige vers la sortie de la ville où j’ai peur de le perdre.
-Très bien voiture onze. On vous envoie du renfort de suite. Quel est votre position exact ?
-Je suis sur la route de la pinède la grand route longeant la pinède et sortant de la ville.
-Oui ! Je vois où vous êtes, je vous envoi toute suite une voiture.
-Ok ! Merci. Répondit Jérôme

Il termina ainsi son appel et continua sa poursuite en évitant de temps en temps les balles qui pleuvaient dans sa direction. Soudain Jérôme dépassa le fuyard pour le forcer à s’arrêter ce qu’il fit. Les deux voitures se retrouvèrent en plein milieu de la route et les conducteurs sortirent de leur véhicule. Le fuyard se mit à tirer aussitôt imitait par Jérôme tendis que Pin’s aboyait à l’arrière de la voiture. Les deux hommes continuèrent de se tirer dessus lorsque soudain Jérôme fut touché en pleine tête. Il s’écroula aussitôt alors que Pin’s continuait d’aboyer. Le fuyard jeta un coup d’œil en direction du chien et s’approcha du policier étendu sur le sol. Il se mit ensuite à fouiller ces poches et récupéra son arme ainsi que ces balles. Il continua ensuite à fouiller l’homme et se dirigea vers l’avant de la voiture. Pin’s aboyait plus fort avec colère alors l’homme lui dis :
-Ecoute moi le clébard, j’ai déjà tué ton maître, je peux aussi te refroidir ici ! Sur place ! ça me fera rien !

Pin’s lui répondit d’un aboiement furieux et l’homme fouilla alors la boite à gants.

Pendant ce temps, au même moment une jeune fille âgé de 17 ans se disputait avec un garçon du même âge dans une voiture. La jeune fille en question se nomme Liv et il s’agit de moi.
-Comment as-tu pus oser Aurélien. Je croyais que tu m’aimais mais en faite tu as parier avec tes copains que tu sortirais avec la plus laide du campus et tu m’as choisis.
-Ben quoi ? Tu pensais quand même pas que je sortirais avec toi pour tes beaux yeux.
-Tu es ignobles ! Je te déteste !
-Tu disais pas ça l’autre soir quand on à baisé.
-Espèce de salaud ! L’autre soir comme, tu dis si j’avais su que tout ces petits mots doux étaient des mensonges, je ne t’aurai pas dis tous ces mots doux.
-Ouais ! Mais si tu avais su que ce n’était que des mensonges, tu ne m’aurais pas sucer comme une salope. Ah ! Ah !

J’étais folle de rage que je poussais un grognement de rage avant de dire :
-Connard !
-Mais oui ! Vas-y ! Insulte moi ! En tout cas moi, j’ai bien pris mon pied. Eh ! Eh !

Je serrai les points et lui lançait :
-ça suffis ! J’en ai assez entendu ! Arrête la voiture !
-Tu ne veux pas que je te reconduise chez toi ?
-Non ! Je préfère finir à pied que de rester avec toi !
-Allons ! Soit pas aussi stupide ! Il peut t’arriver quelque chose…
-Ah ! Ah ! Trop drôle ! Tu t’inquiètes pour moi maintenant ?
-Non ! C’est juste que je n’ai pas envie d’avoir d’ennuis avec tes parents si je ne t’ai pas ramené chez toi saine et sauve.
-Pfff ! Sincèrement avec ce que tu as faits, je préfère nettement, finir le chemin à pied.
-Tu es vraiment idiote d’agir ainsi, tu…
-Tu quoi ? Je n’ai pas d’avis de ta pars à recevoir. Stop la voiture ! Et laisse moi descendre !
-Liv ! Sérieusement, tu…
-Arrête la voiture ! Maintenant !

Aurélien poussa un soupir et finit par céder. Il stoppa la voiture le long de la pinède et dis :
-Tu sais que cette forêt est sinistre et que si quelqu’un t’agresse, il y à peu d’espoir qu’on t’entende. Tu veux toujours descendre ici ?
-OUI !

Aurélien poussa un nouveau soupir et dit :
-Vas-y ! Descend !

Je ne me le fit pas répéter deux fois et je sortie de la voiture. Aurélien me regarda sortir puis après un dernier regard échangé, je fermais la porte. Il continuais de me fixer et après un dernier regard échangé, je me mis en route. Aurélien secoua la tête et ralluma sa voiture après quoi, il s’éloigna.
Je jetais un rapide regard sur la voiture d’Aurélien qui s’éloignait et je continuais mon chemin. Il fallait admettre que Aurélien avait raison sur une chose. La forêt était sinistre et s’il m’arrivait quelque chose personne ne pourrait m’entendre crier. Je frissonnais à cette idée mais je continuais ma marche malgré tout. Au bout d’un moment, j’aperçus une voiture de policier garé de travers et une voiture rouge également de travers. Je regardais dans leur direction et je vis alors un homme en train de fouiller l’avant de la voiture. Je regardais dans la direction des véhicules lorsque soudain l’homme me vit. Il sortie la tête de la voiture qu’il était en train de fouiller et se mit à me fixer avec un sourire étrange.
-Tiens ! Tiens ! Qu’est-ce que nous avons la ?

Je frissonnais et eut un mouvement de recul. L’homme alors dit :
-Allons ma joli ! Que fais-tu ici toute seule ?

Je sentis un nouveau frison me parcourir tendis que l’homme s’approchait dans ma direction. Je reculais aussitôt et l’homme s’empara de mon bras au moment où j’allais détaler en courant.
-Lâcher moi ! Criais-je aussitôt.

Mais l’homme n’obéit pas et me tira jusqu’à lui.
-Viens donc ici ma belle ! J’ai quelque chose à faire avec toi.

Sur ces mots, il commença a à défaire sa braguette et je compris aussitôt ce qu’il comptait faire. Je commençais à me débattre en criant :
-Lâcher moi ! S’il vous plait lâcher moi !

Mais l’homme n’obéit pas et me jeta au sol en continuant de défaire sa braguette. On pouvait entendre le chien en train d’aboyer dans la voiture et l’homme mit sa main sur mon pantalon pour le défaire. Je me mis crier et le chien dans la voiture sauta par-dessus les sièges après quoi, il sortit de la voiture. Une fois sortie de la voiture, il bondit sur l’homme et le saisit à la jambe de son pantalon. L’homme étonné me lâcha et se mit à grogner :
-Lâche moi ! Sal clébard !

Mais le chien ne lui obéit pas et l’homme alors dit :
-Attend ! Tu vas voir !

Sur ces mots, il prit son arme et tira.
Le chien poussa un cri s’effondra sur le sol. L’homme regarda le chien et dit :
-Je t’avais prévenu ! Fichu chien !

Puis, il se retourna face à moi et allait me saisir par le bras lorsqu’il vit une voiture de police qui se dirigeais dans notre direction. Il poussa un soupir et me lança :
-On se retrouvera ! Je te le jure ! Et la tu le paiera !

Puis sans un mot de plus, il s’éloigna dans les bois. Je le regardais s’éloigner et j’attendis qu’il disparaisse de ma vue pour me relever au moment même où la voiture de police se gara. Deux gendarmes sortirent de la voiture et se dirigèrent dans ma direction.
-Mademoiselle ! ça va ?

Je fis un signe de tête et l’un des policiers se dirigea vers son collègue étendu sur le sol. Il posa deux doigts pour sentir le pouls du policier inconscient et fit un signe négatif à son collègue prêt de moi pour faire comprendre que celui-ci était mort.  Il se dirigea ensuite vers le chien étendu qui comme par miracle se redressa. Il avait une trace de sang sur sa patte mais ne semblait pas grièvement blessé. Le policier examina le chien et finit par dire :
-C’est rien ! La balle n’a fait que effleurer sa patte.
-C’est un coup de chance pour lui mais je ne dirais pas la même chose de son maître.

Je regardais le chien avec attention et je décidais d’approcher. Celui-ci me regarda approcher et se mit à battre de la queue. Je souris en le voyant battre de la queue et je dis :
-Merci mon beau ! Tu as essayais de m’aider et je t’en serais éternellement reconnaissante.

Le chien poussa un gémissement et je me mis à le caresser. Il me lécha la main et l’un des policiers alors dit :
-Bon ! Désolé mon grand mais les enquêtes c’est finit pour toi.

Je parus étonné par ce qu’il venait de dire et je m’empressais alors de dire :
-Comment ça c’est finit ? Il ne sera plus un chien policier ?
-Non ! Une fois qu’un chien perd son maître, il est relevé de ces fonctions.
-Que voulez-vous dire ? Vous n’allez quand même pas le piquer ?
-Et bien…ça dépend si quelqu’un veut de lui où non. Vous comprenez les chiens policiers sont avant tout des outils de travail mais également les chiens d’un seul maître. Il est très difficile de leur trouver un nouveau maître suite à un décès prématuré de leur maître. Ces chiens apprivoise leur premier maître comme s’il était de sa famille et donc beaucoup d’entre eux sombre dans la déprime après la disparition de leur maître. Vous comprenez ?
-Oui ! Mais dans ce cas puis-je le prendre ?
-Non ! Désolé ! Ce chien fait partie de la police et donc il n’y à que nous qui décidons de son avenir.
-Que voulez-vous dire ? Que vas t-il lui arriver ?
-Il va être soigné et mis à l’adoption pour un autre policier si son état le permet sinon, il sera piquer car il ne peut pas devenir un chien de compagnie.

Je ne comprenais pas tout ce qu’il essayait de me dire mais je voulais beaucoup l’adopter. Je refusais qu’il ne meurt uniquement car il ne pouvait plus travailler comme chien policier. Je regardais les deux policiers et le chien que je caressais avant de dire :
-Il à l’air de bien m’aimer pourtant.
-Je sais ce que vous pensez mais c’est pas la peine de discutait la décision et prise.

Sur ces mots, il saisit le chien par le collier et dit :
-Allez ! Pin’s on y va !

Sur ces mots, il tira le chien jusqu’à la voiture le faisant monter dans le véhicule. Je suivis le chien du regard et je tournai la tête vers le second policier qui parlait au téléphone.
-Il nous faut une ambulance ici et des maîtres chiens pour fouiller la forêt. Nous devons retrouver un fuyard qui est armé et dangereux.

Je regardais le policier au téléphone et je tournai ensuite la tête vers le second policier qui me dis :
-Bon ! Mademoiselle ! Où habitez-vous ?
-Un peu plus loin sur cette route.
-Ok ! Très bien ! Je vais vous reconduire chez vous. Veuillez monter s’il vous plait.

Je ne répondis rien et j’obéis aussitôt à sa demande. Je me retrouvais à côté de Pin’s que je me mis à caresser et la voiture démarra. Je tournai la tête vers le second policier resté sur les lieux et la voiture s’éloigna. On roula pendant un moment et bientôt on aperçut des maisons à la sortie de la forêt. On venait d’arriver dans un hameau et le policier alors dit :
-C’est là que vous habitez ?
-Oui ! Enfin…Un peu plus haut la maison avec les volets verts.

Le policier fit signe qu’il avait compris et s’engagea dans le chemin menant à ma maison. Je continuait de fixer dehors en continuant de caresser Pin’s et la voiture finit par s’arrêter devant la maison aux volets verts. Il sortit de la voiture et se dirigea vers ma portière qu’il ouvrit aussitôt en prenant soin d’une main d’empêcher le chien de descendre.
Au même moment ma mère sortie de la maison et vint rejoindre le policier.
-Bonsoir ! Il y à un problème monsieur l’agent ?
-Non ! Aucun ! J’ai raccompagné votre fille que j’ai trouver sur les lieux d’un crime.
-Quoi ! S’exclama alors mon père. Vous venez de dire sur les lieux d’un crime ?
-Oui ! Mais n’ayez crainte, elle n’a rien à voir avec ça, elle c’est juste trouver au mauvais endroit au mauvais moment.
-Mais comment se fait-il que ce ne soit pas Aurélien qui t’es reconduit ici ? Me questionna aussitôt ma mère.
-Car je lui ait demandé de me laisser rentrer seule.

Ma mère poussa un long soupir et s’exclama :
-Mais tu es vraiment inconsciente ! Tu aurais pus te faire tuer ! Tu réfléchis un peu à ce que tu fais !
-Oui ! Et je ne voulais pas rentrer avec un mec qui est sortie avec moi juste pour un concours de beauté.
-Mais on s’en fiche ! Que ce soit pour un concours de beauté où pas ! Tu as 17 ans tu es encore jeune pour décider de rentrer seule où non.
-Je vais avoir 18 ans cette nuit, je te rappel ! Je suis plus une enfant !
-Que tu es 17 ans où 18 ans là n’est pas le problème ! Tu ne rentres pas seule c’est tout !

Je poussais un soupir et le gendarme alors dis :
-Si vous avez des questions n’hésitez pas, je suis disponible à vous répondre.
-Vous avez dit quel était sur les lieux d’un crime que c’est-il passé si ce n’est pas indiscret.
-Un assassin c’est évader de prison et à tuer un de nos agents. Il à pris la fuite quand nous sommes arrivé sur le lieu du crime mais votre fille se trouvait également sur le lieu. Nous pensant qu’elle c’est retrouver prisonnière de l’homme qui à sans doute voulu la tuer.
-Non ! Il voulait pas me tuer ! M’exclamais-je. Il à voulus…
-Il à voulus quoi ?
-Me violer. Répondis-je en baissant la tête.

Un silence se fit sentir et ma mère alors dis :
-Tu vois ! Quand je te dis que tu n’a pas à rentrer toute seule c’est pour éviter ce genre de chose.

Je ne répondis pas mais je tournais la tête vers Pin’s derrière la vitre qui me fixait intensément. Je continuais de fixer le chien et mon père alors dit :
-Merci ! Monsieur l’agent pour l’avoir raccompagné.
-Ce n’est rien monsieur l’agent, je n’ai fais que mon devoir.

Mon père serra la main au policier puis se tourna face à moi :
-Rentre !

Je ne me le fit par dire deux fois et après un dernier regard en direction de Pin’s, je rentrais dans la maison. A peine fus-je rentrer que mes trois frères vinrent à ma rencontre.
-Alors sister ! Tu es doué pour t’attirer des ennuis ! Pfff ! La honte de la maison ! Me lança le plus jeune de mes trois frères.
-Carrément ! Confirma Jérémie mon second frère. C’est vraiment une galère une sœur comme toi.
-Une vrai galère ! Même ! Plus ! Je dirais. Continua Alexandre mon troisième frère.

Je ne répondis pas aux méchanceté de mes frères et m’assis à table où on ne tarda pas à manger. Mes frères continuèrent de dire du mal sur moi imitait par mon père.
-Tu dis que tu vas avoir 18 ans cette nuit et bien on ne dirait pas. Tu es un e vraie gamine de vouloir te comportait comme une enfant gâté. Tu pensais quoi en rentrant seule ? Qu’on te féliciterais ?
-Non ! Mais…
-Mais quoi ? Mais tu voulais jouer l’héroïne ! C’est ça ? Me lança Alexandre.
-Non ! Je…
-Je quoi ? Ne crois pas que parce que cette nuit tu vas avoir 18 ans que tu es libre de faire n’importe quoi ! Tant que tu vivras chez nous tu es comme tes grands frères responsable de tes actes et tu devrais prendre exemple sur eux. Tu devrais pas chercher les ennuis.

Comme je voyais que quoi que j’essaye de dire, j’avais tord, je préférais me taire le reste du travail. Peu après, je fus de corvet pour la vaisselle et je regardais par la fenêtre en pensant à Pin’s qu’allait-il devenir. J’ignorais encore la réponse et je continuais de laver la vaisselle.

Pendant ce temps, le gendarme qui m’avait raccompagner enferma Pin’s dans une cage et lui jeta un regard en disant :
-Je suis désolé mon grand.

Puis, il s’éloigna tendis que le chien le regardait partir. Une fois que le policier eut disparus de sa vue, il se mit à frotter son museau contre la grille pour tenter de l’ouvrir.

De son côté, je sortie dans le jardin et partie dans la forêt où je retrouvais un tunnel qui menait à une sorte de tunnel carré fabriqué avec des taules et des morceau de bois. Il s’agissait de ma cabane que j’avais faite quelques mois plus tôt. Même si j’étais bientôt majeur, j’adorais m’y retrouver pour réfléchir et pour être tranquille. Je m’installais dans le fond de ma cabane qui était diviser en deux parties. Une des parties étaient une sorte de petit salon et l’autre celui où je me trouvais était une petite chambre. Je me mis à fouiller dans mes petite étagère que j’avais créer et en sortie un livre sur les chiens. Je me décidais de le feuilletais pour m’occupais.

Tendis que je feuilletais le livre Pin’s parvint à ouvrir la cage et n’attendis pas qu’on lui dise de retourner dans sa cage car il détala droit devant lui. Il parvint à s’échapper des boxes où l’on gardait les chiens et il couru sur la route où quelques voitures faillir l’écraser.

Pendant ce temps, les policiers qui étaient resté sur les lieux de la disparition finirent par se rentrer. Ils n’avaient rien découverts de plus et à cet heure là la disparition rester un mystère. Tendis qu’ils quittaient les lieux Pierrot caché derrière des buissons alors lança :
-Pauvre mortel ! Vous, vous mêlez trop de ce qui ne vous regarde pas. Il ne faudra pas vous étonnez si vous êtes les prochains sur ma liste. Ah ! Ah ! Tiens d’ailleurs ça me rappel que j’ai fais venir les assassins jusqu’à moi. J’ai du travail sur la planche.

Sur ces mots, il s’enfonça dans la forêt où il retrouva des dizaines de personnes qui semblaient attendre immobilisait comme paralysé. Il se dirigea devant eux et fit un signe de la main comme l’aurait fait un essuie glace ce qui ramena les personnes à leur état habituel.
-Que fait-on ici questionna une femme ?
-Pourquoi sommes nous la ? Demanda un jeune homme rasé avec les bras recouvert de tatouages.

Pierrot les regarda et commença à parler :
-C’est moi ! Pierrot ! Qui vous aient conduit ici !
-Et peut-on savoir pourquoi ? Lui envoya un homme d’un certain âge.
-J’ai besoin de subordonnés et vous ferez parfaitement l’affaire.
-Qu’entendez-vous par la lança alors une femme plutôt agé.

Pierrot lui jeta un rapide coup d’œil et continua :
-Désirez-vous continuer à tuer ?
-Pourquoi cette question ? Questionna un jeune homme punk.
-Car je peux vous donner la chance pouvoir tuer à nouveau tout en protégeant votre identité.
-Commença ? Demanda alors un homme assez costaux.
-En ayant le don de devenir des chiens.

Un silence retentit et un homme alors dit :
-Quoi ? Vous voulez qu’on soit des clébars ?
-Non ! Pas totalement.
-Alors quoi ? Parlez ! Allez-y ! Expliquez-vous !
-Vous pourrez devenir des chiens quand vous le désirez. Vous aurez bien sur plus de force et de rapidité. Mais il y à un prix à payer pour ça.
-Un prix à payer. Quel prix ? Questionna l’homme qui avait voulus me violer.
-Votre âme.

Les assassins se jetèrent un coup d’œil et certains se mirent à rire.
-Vous pensez qu’on va croire cette histoire d’âme en échange d’un don de transformation ? Lança alors un homme noir.

Pierrot le regarda et finit par dire :
-Vous ne me croyez pas ? Vous pensez que je blague ?
-Oui ! Que peut-on attendre d’un enfant de 10 ans. Lui lança alors une femme recouverte de tatouage et de percing.

Pierrot eut un vif sourire et finit par dire :
-Ne sous estimé pas l’enfant de dix ans comme vous dites. Je ne suis pas celui que l’on crois et je suis prêt à vous le prouver.

Sur ces mots, il fit apparaître des crocs pointus et des ses yeux devinrent jaunes. Les assassins eurent un mouvement de recule et Pierrot alors dit :
-Bon ! Acceptez-vous ma demande ?
-Qui nous dis que ce n’est pas une blague ? Demanda alors une femme tenant un couteau dans la main.
-Car je ne blaguerais jamais sur ça !

Un silence s’installa et bientôt on n’entendis que des ouis. Pierrot ravi par la réponse tendis une main vers eux et des rayons de lumières sortirent des corps des assassins pour partir toucher Pierrot. Tendis que leur âmes rejoignaient le corps de l’enfant ceux-ci se transformèrent en chien.
Quand ils furent tous des chiens, Pierrot pointa un doigt griffu en direction d’un labrador aux yeux jaunes comme deux phares en disant :
-C’est toi le chef ! Je te nomme le chef du clan des cabots.

Le labrador répondit d’un aboiement et Pierrot tourna ensuite la tête sur la droite où un énorme loup apparut.
-Toi ! Fidèle serviteur, je vais te demander d’éliminer cette jeune fille ainsi que sa famille que notre amis l’assassin n’à pas pus tuer tout à l’heure.

L’énorme loup poussa un grognement prouvant qu’il était d’accord et Pierrot se tourna vers les cabots.
-Toi ! Débarrasse toi des parents de la fille que j’ai tué. Moi je me charge que des gosses et des adolescents. Les disparitions vont pleuvoir et les morts de ces êtres innocents vont s’entasser. Ah ! Ah ! Ah !

Tendis qu’il rigolait, je continuais de feuilleter le livre sur les chiens que je ne tardais pas à reposer où je l’avais pris. Je poussais un soupir et je décidais de sortir de ma cabane où je me mis à fouiller les environs au cas où, je trouverais quelque chose d’intéressant. Je ramassais quelques morceaux de bois plutôt pointu que je mis à l’intérieur de la cabane. J’ignorais à quoi, il pouvait me servir dans l’immédiat mais je me dis que dans le futur, ils pourraient sûrement servir à quelques choses.
Alors que je rentrais d’autres morceaux de bois un hurlement tel celui d’un loup résonna à mes oreilles. Je sursautais et je me rendis compte que la nuit tombait déjà. Je décidais de rentrer et j’accélérais aussitôt le pas lorsqu’un craquement retentit juste à mes côtés. Je compris que quelque chose de mauvais se trouvait juste là à mes côtés et du coup, je détalais. J’entendis des bruits derrière moi qui me suivait et je compris que l’on m’avait prise en chasse. Je fit de mon mieux pour accélérer le pas mais mon poursuivant n’était pas décidé à lâcher prise. Je continuais de courir et soudain, j’arrivais à la maison où j’ouvris la porte. Je parvins à pénétrer à l’intérieur et à claquer la porte au nez de la créature. Je me tournai ensuite face à ma famille en hurlant :
-Vite ! Emparez-vous d’armes, il y a une bête dehors.
-Ouais ! Bien sur ! Une bête qui s’appelle ton ombre. Me lança Jérémie.

Mes frères éclatèrent de rire lorsque la créature se jeta contre la porte en grognant. Ils ouvrirent leur yeux en grand et mon père alors me dis :
-Qu’as-tu fait encore ?
-Rien ! Papa ! Je te jure !

Il ne sembla pas complètement convaincu et eut une moue avant de dire :
-Vite emparez-vous d’un couteau.

Tout le monde obéit au moment même où la créature se jeta contre la porte en grognant. On sursauta tous et la créature furieuse se jeta de nouveau contre la porte qui trembla de façon inquiétante. Nous restâmes tous immobile tendis que la créature se jeta à nouveau contre la porte la transperçant de ces griffes. Nous pûmes constater à la taille des griffes qu’il s’agissait d’une grande créature mais nous ne sûmes quoi faire. La créature bondit à nouveau contre la porte et celle-ci commença à céder.
-Vite ! Hurla mon père. Au grenier !

A peine eut-il dit cela que la créature défonça la porte. Je pus alors enfin voir de quoi il s’agissait et je restais paralysé en constatant qu’il s’agissait d’un énorme loup. Mon père bondit en avant avec le couteau mais le l’énorme loup lui envoya un puissant coup de patte le projetant au sol. Ma mère poussa un cri et voulus se diriger vers mon père mais le loup l’attrapa dans sa gueule et la jeta à travers la pièce.
-Vite cria Alexandre. Le grenier !

Sur ces mots, il attrapa la ficelle qui faisait descendre l’échelle mais le loup bondit sur lui. Jérémie parvint à la saisir et tira dessus afin de descendre l’échelle et s’apprêtait à grimper lorsque le loup bondit dessus. De mon côté toujours paralysé, je me forçais à bouger et je bondis sur l’échelle qui montait au grenier. Je commençais à monter lorsque le loup m’attrapais à la jambe. Je poussais un hurlement de douleur et je lui fis face de façon à lui envoyer un coup de pied en plein museau. Une coulée de bave mêler de sang éclaboussa le sol et le loup poussa un terrible grognement. Je vis mon frère Claude se relever derrière lui et je pris mon courage pour grimper au grenier tendis que mon frère hurla.
-Liv ! Vite ! Envoi moi une arme !

Je jetais un regard autour de moi mais je ne vis rien. J’allais lui répondre mais le loup bondit dans ma direction claquant ces mâchoires à seulement quelques centimètres de ma tête. Je bondis alors vers l’arrière et tendis que je fis un bond en arrière j’entendis un hurlement. Je reconnu le cri de mon frère et je m’approchais de l’ouverture du grenier pour voir ce qui se passait au moment même où le loup bondit à nouveau. Je compris alors que je n’avais pas d’autres choix que de fermer la trappe ce que je fis à contre cœur. J’ignorais ce qui se passais désormais en bas mais je me sentais coupable de ne rien pouvoir faire. Je jetais un coup d’œil aux alentours mais je ne vis rien qui pouvait servir d’arme. Je me mis dans un coin recroquevillé sur moi-même et le regard triste. J’étais à la fois triste et mal à l’aise. Qu’allait-il se passer ? Allait-il réussir à m’avoir aussi ? Ma famille est-elle morte ? Je restais ainsi assis les bras sur les genoux sans savoir quoi faire. En bas, nous pouvions entendre des bruits comme si un déménagement avait lieu ainsi que des cris de douleurs. Les bruits continuèrent ainsi un moment et le silence s’installa. Je restais immobile sans savoir si je devais oui où non descendre mais la peur me figeais sur place et je tendais de calmer les battements de mon cœur. Je parvins à calmer les battements de mon cœur et je sombrais dans le sommeil.

A suivre... 

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