Résumé
Qui est donc à l'origine des disparitions d'enfants ?
Quel est donc ce mystérieux enfant ressemblant à Pierrot ? Est-il si innocent que ça ?
Qui est donc cette horrible créature qui commet des meurtres partout où elle passe ?
Quel est donc cette meute de chiens qui traine parfois dans la ville ?
Et quel est le lien avec ce groupe de jeune de 14 ans accompagnée d'une jeune femme de 18 ans et de son chien ?
Tant de questions où l'on aimerait connaitre la réponse mais y en à t-il vraiment une ?
Vous le découvrirez en lisant mon livre. J'espère seulement que vous aurez le cœur bien accrocher...
(DEDIE A ADAM FARAIZL)
Chapitre 1 : La morsure
La pleine lune de cet été là était de couleur rouge
mais également la nuit de la première disparition et le premier meurtre
d’enfant dans une petite ville du Languedoc Roussillon.
Dehors, il faisait chaud et les rues étaient désertes
en dehors de quelques chats qui se promenaient. On pouvait aussi entendre un
chien aboyer dans une rue non loin de là ainsi qu’une voiture. Malgré cette
tranquillité qui régnait dans l’air quelque chose d’inquiétant flottait
également dans l’air. Même si on ne pouvait pas déterminé ce qui était
angoissant on pouvait déjà savoir que quelque chose de mauvais allait se
produire.
Dans une maison deux jeunes filles dont l’une était
asiatique discutaient dans la chambre de l’une d’elle.
-Marie ne me dis pas que tu n’as pas remarqué comment
Brandon te regarde en cours. Ça se voit qu’il craque pour toi ma vieille.
-Oh ! Arrête ! Aurore !
-Quoi ? Il ne te plais pas ?
-Non ! Franchement ! Il est lourd !
Répondit Marie en saisissant sa jambe pour mieux s’asseoir.
-Mouais ! Bien sur !
-Quoi ? C’est vrai en plus ! Et
toi alors ! Tu craques pour Raymond !
-Oh ! Arrête ! Hi ! Hi ! Hi !
Aurore venait de rire nerveusement en rougissant
légèrement.
-Tu vois, tu rougis ! Lui lança aussitôt Marie.
-Même pas vrai tenta de se défendre Aurore en
rougissant d’avantage.
Marie eut un petit rire et Aurore alors dit :
-Que penses-tu de monsieur Barttas ?
-Tu veux parler du prof de sport ?
-Ben ouais ! A moins que tu connaisses quelqu’un
d’autre qui s’appelle Barttas.
-Non ! Je voulais juste en être sur…Mum !
Franchement ! Il est grave canon !
-C’est clair ! La, je suis d’accord ! Et en
plus je crois qu’il est célibataire. Je donnerais n’importe quoi pour être dans
son lit moi.
-Ah ! Ah ! Je te retrouve la ! Moi aussi,
j’aimerai bien.
Les deux filles s’échangèrent un sourire et soudain
Marie s’exclama :
-Oh ! Merde ! Il est déjà 11 h ! Je
vais me faire tuer, je devais rentrer à 22 h 30.
Aurore tourna la tête vers le réveil et lui répondit
d’une grimace.
-On se voit demain ?
-Bien sur ! Lui répondit Aurore avec un vif
sourire en s’emparant de son oreiller.
Marie se dépêcha de ramasser sa veste qu’elle enfila
et se dirigea vers la porte. Elle fit ces au revoir à son amie et se dirigea
vers la sortie. En passant, elle souhaita bonne nuit aux parents de sa copine
et sortie de la maison. Elle se mit à marcher d’un pas sur lorsque soudain les
lumières des lampadaires se mirent à grésiller. Elle jeta un coup d’œil en
direction des lampadaires et baissa ensuite la tête sur la route. C’est alors
qu’elle aperçut un enfant âgé d’une dizaine d’année assis les mains tenant ces
genoux. Celui-ci gémissait tristement et semblait pleurer. Elle ralentit le pas
et se décida de s’approcher lentement du petit garçon étrangement vêtu. Il était
habillé d’un ensemble noir et blanc ce qui lui rappela les déguisements de
carnaval. Elle jeta un vif regard sur l’enfant qui continuait de pleurer et
alors s’approcha lentement en disant :
-Eh ! Petit ! ça va ?
Le garçonnet tourna la tête et la jeune fille pus
alors reconnaître le déguisement de Pierrot. L’enfant la regarda avec les yeux
remplis de larmes et se mit à répondre :
-Mes parents ! J’ai perdu mon papa et ma
maman !
-Comment ça ? Demanda Marie en s’approcha
d’avantage.
-Mon papa et ma maman étaient devant moi, ils ont
disparus dans le chemin sombre. J’ai peur d’y aller tout seul.
Marie regarda le chemin sombre qui montait vers
quelques maisons plongeaient dans l’obscurité. Elle regarda un instant les
maisons puis tourna la tête vers le garçonnet en disant :
-N’est pas peur ! Je vais te reconduire chez toi.
Le garçon tendit sa main que Marie pris et ceux-ci
prirent le chemin obscur. Ils marchaient depuis un instant lorsque Marie alors
dis :
-Ne me serre pas comme ça ! ça fait mal !
Le garçonnet ne répondis pas et celui-ci serra
d’avantage son étreinte.
-S’il te plais ! Arrête de…
Elle venait de commencer sa phrase tout en se tournant
face au garçon où elle s’arrêta aussitôt. Quand elle vit le garçon celui-ci
était effrayant. Ces yeux étaient devenus jaune vif comme deux phares et sa
bouche était armées de crocs. Elle ressentis un frisson la parcourir et tenta
de faire lâcher prise au garçon mais cela ne servit à rien, il tenait bon. Sa
bouche s’ouvrit en grand pour montrer des crocs fins qui brillèrent sous la
lune de manière inquiétante. Il se mit à rire avant de dire :
-Je suis Pierrot. Je suis pas le gentil Pierrot que
vous connaissez si bien mais je suis le démon « Pierrot ». Je suis un
tueur d’enfants et d’adolescents. Ah ! Ah ! Ah ! Tu es finis ma
pauvre !
Et sans un mot de plus, Pierrot se jeta sur Marie qui
se mit à hurler dans la nuit. Son cri fit aboyer des chiens et le silence
s’installa à nouveau.
Le lendemain matin, un homme allongé dans son lit fut
réveillé par le téléphone. Il gémit avant de lever la tête pour prendre le
téléphone.
-Allo !
-Jérôme ! C’est moi ! Alfred !
-Ouais ! Je t’écoute !
-Une jeune fille n’est pas rentré chez elle. Elle
devait être rentrée à 22 h30 mais n’est partie de chez son amie cas à 23h.
Ensuite, aucune trace d’elle pourtant, elle aurait du être rapidement chez elle
étant donné qu’elle n’habitait pas très loin.
-Ok ! Je me prépare et je vais aller jeter un
coup d’oeil.
-On à déjà jeté un œil mais tu peux y aller avec Pin’s,
il trouvera peut-être quelque chose.
-Ok ! ça marche !
Sur ces mots, Jérôme raccrocha et se tourna du côté de
la place droite de son lit où un chien de race Berger Belge Groenendael
dormait.
-Allez ! Mon grand ! On à du travail qui
nous attend.
Le chien releva la tête comme s’il avait compris et
l’homme sorti du lit pour se préparer.
Peu après, il appela son chien et sorti de la maison
où il monta ensuite dans sa voiture de fonction. Il roula un instant et
rejoignit des voitures de police qui étaient stationnées le long de la route
entre la maison de Aurore et Marie. Des policiers fouillaient les alentours
pendant que d’autres gendarmes questionnaient les riverains. Jérôme jeta un
coup d’œil en direction de collègues en train de questionner une dame et se mit
en route à la suite de son chien qui reniflait le sol. Il renifla un moment le
long de la route puis tourna sur la droite en direction des maisons à l’écart
du village. Jérôme continua de suivre son chien en lui envoyant :
-C’est ça ! Vas-y ! Cherches ! C’est
bien !
Le chien continua sa roue et soudain stoppa prêt d’un
buisson. Il renifla plus en profondeur l’endroit et soudain se mit à aboyer.
-Tu as trouver quelque chose mon grand ?
Le chien lui répondit d’un battement de queue et
l’homme alors se baissa pour jeter un coup d’œil sur la découverte que venait
de faire son chien. Il découvrit alors une chaussure de sport couverte
d’humidité.
-C’est bien mon grand ! Bien joué ! Dit son
maître en le caressant.
Il enfila une paire de gang et mit la chaussure dans
un sac sous vide.
-Tu as trouvez quelque chose ? Le questionna
alors un gendarme en approchant.
-Oui ! Albert ! Une chaussure de sport. Je
vais aller la montrer aux parents au cas où elle aurait un lien avec notre
enquête.
-D’accord ! Moi, je retourne au bureau car j’ai
finit ici et si tu ne trouves rien de plus, tu pourras me rejoindre à la
gendarmerie, on à le problème de voisinage entre les Dupond et Lambert qui
continue et qui n’est pas réglé.
-Ok ! Je termine ici et je te rejoins.
Sur ces mots, les deux policiers se lancèrent un signe
de tête et Jérôme continua de marcher le long du chemin avec Pin’s le nez collé
au sol. Il continua de renifler un instant et finit par s’asseoir en fixant son
maître.
-C’est finit mon grand ? Il n’y à plus rien
à trouver ici ?
Pin’s lui répondit d’un aboiement et Jérôme eut un vif
sourire car il comprit ce que venait de dire son chien. Il revint alors sur ces
pas et se dirigea vers une femme asiatique en pleur.
-Excusez moi madame, est-ce que cette chaussure vous
dit quelque chose ?
-Oui ! C’est la chaussure de Marie. Elle les
portaient quand elle est sortie ce soir.
-Ok ! Très bien…Quel âge à votre fille
exactement ?
-Quatorze ans pourquoi ?
-Car je veux être sur que nous recherchons bien une
adolescente plutôt qu’une enfant.
-Que cela soit une adolescente ou une enfant cela
change quoi ?
-Et bien…Nous pouvons éventuellement dire qu’il s’agit
d’une fugue. Alors que ci c’était une enfant, il est beaucoup plus rare qu’il
s’agisse d’une fugue.
-Enfant où non, je peux vous jurer que ma fille
n’aurait pas fuguer comme ça. Elle n’à jamais fuguer d’ailleurs. De plus
comment aurait-elle fait avec une seule chaussure si elle avait fuguait comme
vous le suggérez ?
-Oui ! Bon ! C’était juste une question
comme ça. Vous comprenez, je fait mon travaille et je dois éliminer toute les
pistes possible avant de confirmer qu’il s’agisse bien d’une disparition
suspect.
-Et bien moi, je suis sur qu’il s’agit d’une
disparition suspecte. Ma fille n’aurait jamais fuguait sans raison. Et là avec
une chaussure en moins comment voulez vous qu’elle fasse ? Hein !
Dites moi ?
Jérôme eut une grimace avant de dire :
-Je veux bien vous croire mais je dois savoir malgré
tout quel ont étaient vos derniers contact avec elle ce soir là.
-Cela c’est bien passé. Elle m’a dis qu’elle allait
chez sa copine et ma promis de rentrer pour 22 h 30 c’est tout !
-C’est tout ? Pas de dispute où de tension ?
-Non ! Je vous dis qu’il ne c’est rien passé de
plus que ce que je viens de vous dire.
Jérôme eut une moue tendit qu’il écrivait sur un
calepin et la femme alors dit :
-Dites ! Vous allez la retrouver ?
Hein !
Jérôme finit d’écrire ce qu’il était en train
d’inscrire puis releva ces yeux sur la femmes les yeux remplis de larmes et un
homme asiatique qui posait son bras sur son épaule gauche.
-Oui ! Madame Niwoco. Je vous promets qu’on fera
de notre mieux pour la retrouver. On ne sait pas combien de temps cela prendra
mais on vous promet qu’on donnera notre maximum pour la retrouver.
La femme eut un sourire forcé et tourna la tête vers
l’homme asiatique qui avait la main posé sur son épaule. Elle posa sa main sur
la sienne et l’homme asiatique alors dit :
-Vous pensez que ma fille aurait pus fuguer avec
une seule chaussure ?
-Je ne sais pas…C’est vrai que c’est quand même étrange
cet histoire de chaussure retrouvé. Je pense effectivement après avoir
réfléchit qu’il est fort possible qu’on nous ayons affaire à un enlèvement.
-Fort possible ! Moi je vous dis qu’il s’agit de
ça ! Et je vous le répète depuis le début ! Lança la femme asiatique
d’une voix ferme.
-Bien madame ! Je vous ai entendu ! Calmer
vous ! Laisser nous faire notre travail !
-Ouais ! Ben faite le alors ! Je veux qu’on
me ramène ma fille !
-Je vous le répète calmer vous où vous allez finir au
poste !
-Au poste ! Au poste ! Pfff ! ça ne
changera pas mon avis !
Jérôme eut une moue et continua d’écrire sur son
calepin. Il écrivit encore un instant sur son carnet et releva la tête vers les
parents de la jeune fille disparut.
-Je crois que j’ai tous les infos possible, je vous
contacterez si j’ai encore besoin de vous.
-Ok ! Merci ! Remercia l’homme d’une poignée
de main. Surtout tenez nous au courant.
Jérôme approuva d’un signe de tête et la mère alors se
tourna face à son mari à qui elle dit :
-Je te pari qu’il va rentrer au bureau et laissez
l’affaire comme ça. Je les connaît moi les flics, ils sont rarement efficace.
-Kobaco calme toi ! Tu vas plus t’énerver et
déprimer de cette façon. Lui dis alors son mari.
-Oui ! Chéri ! Je sais mais…Cela m’énerve
que l’on ne l’ait pas déjà trouver. Où peut-elle bien être…
Son mari eut une grimace et Jérôme leur jeta un
dernier coup d’œil après quoi, il fit signe à un autre gendarme.
-Paul ! J’y vais ! Je retourne au bureau.
Préviens moi si tu trouve autre chose.
-Ok ! Pas de souci !
Sur ces mots, il se dirigea en direction de sa voiture
accompagné de son chien. Il entendit alors la femme asiatique bougonner que
comme elle l’avait dis, il s’enfichait de sa fille et qu’il n’allait pas
s’occuper de l’affaire. Il poussa un soupir et tourna la tête vers son chien en
disant :
-Et ben mon grand, on à vraiment des cas parfois.
C’est moi qui te le dis !
Son chien gémit et la voiture se mit en route en
direction de la gendarmerie. Il conduisait déjà depuis quelques minutes lorsque
sa radio attira son attention.
-Des prisonniers ce sont échappés de la prison
central. Ils sont très dangereux et armés. On tiens à vous rappeler qu’ils ont
déjà tous commis au moins un crime et qu’ils seraient prêt à recommencer si
l’occasion se présente. Rester donc chez vous et si vous sortez ne sortez pas
tout seul. Attention ! Ceci est un message d’urgence. Des prisonniers ce
sont échappés…
-Il manquait plus que ça grogna Jérôme. En plus de
cette étrange disparition voila que des criminelles se font la male.
Franchement, ils ont bien choisis leur jour.
Il eut à peine finit sa phrase qu’une voiture rouge
lui coupa la route à toute allure. Il mit aussitôt son alarme et se mit à
poursuivre la voiture lorsque soudain le chauffard sortie une arme et se mit à
tirer en criant :
-Alors le poulet ! Tu crois pouvoir
m’attraper ? On va voir ça !
Jérôme évita les balles en se baissant et s’empressa
de contacter la gendarmerie :
-Ici voiture onze, je suis à la poursuite d’un
chauffard qui roule à 110 km en plein centre ville. J’aurai besoin de renfort
car celui-ci est armé et il se dirige vers la sortie de la ville où j’ai peur
de le perdre.
-Très bien voiture onze. On vous envoie du renfort de
suite. Quel est votre position exact ?
-Je suis sur la route de la pinède la grand route
longeant la pinède et sortant de la ville.
-Oui ! Je vois où vous êtes, je vous envoi toute
suite une voiture.
-Ok ! Merci. Répondit Jérôme
Il termina ainsi son appel et continua sa poursuite en
évitant de temps en temps les balles qui pleuvaient dans sa direction. Soudain
Jérôme dépassa le fuyard pour le forcer à s’arrêter ce qu’il fit. Les deux
voitures se retrouvèrent en plein milieu de la route et les conducteurs
sortirent de leur véhicule. Le fuyard se mit à tirer aussitôt imitait par Jérôme
tendis que Pin’s aboyait à l’arrière de la voiture. Les deux hommes
continuèrent de se tirer dessus lorsque soudain Jérôme fut touché en pleine
tête. Il s’écroula aussitôt alors que Pin’s continuait d’aboyer. Le fuyard jeta
un coup d’œil en direction du chien et s’approcha du policier étendu sur le
sol. Il se mit ensuite à fouiller ces poches et récupéra son arme ainsi que ces
balles. Il continua ensuite à fouiller l’homme et se dirigea vers l’avant de la
voiture. Pin’s aboyait plus fort avec colère alors l’homme lui dis :
-Ecoute moi le clébard, j’ai déjà tué ton maître, je
peux aussi te refroidir ici ! Sur place ! ça me fera rien !
Pin’s lui répondit d’un aboiement furieux et l’homme
fouilla alors la boite à gants.
Pendant ce temps, au même moment une jeune fille âgé
de 17 ans se disputait avec un garçon du même âge dans une voiture. La jeune
fille en question se nomme Liv et il s’agit de moi.
-Comment as-tu pus oser Aurélien. Je croyais que tu
m’aimais mais en faite tu as parier avec tes copains que tu sortirais avec la
plus laide du campus et tu m’as choisis.
-Ben quoi ? Tu pensais quand même pas que je
sortirais avec toi pour tes beaux yeux.
-Tu es ignobles ! Je te déteste !
-Tu disais pas ça l’autre soir quand on à baisé.
-Espèce de salaud ! L’autre soir comme, tu dis si
j’avais su que tout ces petits mots doux étaient des mensonges, je ne t’aurai
pas dis tous ces mots doux.
-Ouais ! Mais si tu avais su que ce n’était que
des mensonges, tu ne m’aurais pas sucer comme une salope. Ah ! Ah !
J’étais folle de rage que je poussais un grognement de
rage avant de dire :
-Connard !
-Mais oui ! Vas-y ! Insulte moi ! En
tout cas moi, j’ai bien pris mon pied. Eh ! Eh !
Je serrai les points et lui lançait :
-ça suffis ! J’en ai assez entendu ! Arrête
la voiture !
-Tu ne veux pas que je te reconduise chez toi ?
-Non ! Je préfère finir à pied que de rester avec
toi !
-Allons ! Soit pas aussi stupide ! Il peut
t’arriver quelque chose…
-Ah ! Ah ! Trop drôle ! Tu t’inquiètes
pour moi maintenant ?
-Non ! C’est juste que je n’ai pas envie d’avoir
d’ennuis avec tes parents si je ne t’ai pas ramené chez toi saine et sauve.
-Pfff ! Sincèrement avec ce que tu as faits, je
préfère nettement, finir le chemin à pied.
-Tu es vraiment idiote d’agir ainsi, tu…
-Tu quoi ? Je n’ai pas d’avis de ta pars à
recevoir. Stop la voiture ! Et laisse moi descendre !
-Liv ! Sérieusement, tu…
-Arrête la voiture ! Maintenant !
Aurélien poussa un soupir et finit par céder. Il
stoppa la voiture le long de la pinède et dis :
-Tu sais que cette forêt est sinistre et que si
quelqu’un t’agresse, il y à peu d’espoir qu’on t’entende. Tu veux toujours
descendre ici ?
-OUI !
Aurélien poussa un nouveau soupir et dit :
-Vas-y ! Descend !
Je ne me le fit pas répéter deux fois et je sortie de
la voiture. Aurélien me regarda sortir puis après un dernier regard échangé, je
fermais la porte. Il continuais de me fixer et après un dernier regard échangé,
je me mis en route. Aurélien secoua la tête et ralluma sa voiture après quoi,
il s’éloigna.
Je jetais un rapide regard sur la voiture d’Aurélien
qui s’éloignait et je continuais mon chemin. Il fallait admettre que Aurélien
avait raison sur une chose. La forêt était sinistre et s’il m’arrivait quelque
chose personne ne pourrait m’entendre crier. Je frissonnais à cette idée mais
je continuais ma marche malgré tout. Au bout d’un moment, j’aperçus une voiture
de policier garé de travers et une voiture rouge également de travers. Je
regardais dans leur direction et je vis alors un homme en train de fouiller
l’avant de la voiture. Je regardais dans la direction des véhicules lorsque
soudain l’homme me vit. Il sortie la tête de la voiture qu’il était en train de
fouiller et se mit à me fixer avec un sourire étrange.
-Tiens ! Tiens ! Qu’est-ce que nous avons la ?
Je frissonnais et eut un mouvement de recul. L’homme
alors dit :
-Allons ma joli ! Que fais-tu ici toute
seule ?
Je sentis un nouveau frison me parcourir tendis que
l’homme s’approchait dans ma direction. Je reculais aussitôt et l’homme
s’empara de mon bras au moment où j’allais détaler en courant.
-Lâcher moi ! Criais-je aussitôt.
Mais l’homme n’obéit pas et me tira jusqu’à lui.
-Viens donc ici ma belle ! J’ai quelque chose à
faire avec toi.
Sur ces mots, il commença a à défaire sa braguette et
je compris aussitôt ce qu’il comptait faire. Je commençais à me débattre en
criant :
-Lâcher moi ! S’il vous plait lâcher moi !
Mais l’homme n’obéit pas et me jeta au sol en
continuant de défaire sa braguette. On pouvait entendre le chien en train
d’aboyer dans la voiture et l’homme mit sa main sur mon pantalon pour le
défaire. Je me mis crier et le chien dans la voiture sauta par-dessus les
sièges après quoi, il sortit de la voiture. Une fois sortie de la voiture, il
bondit sur l’homme et le saisit à la jambe de son pantalon. L’homme étonné me
lâcha et se mit à grogner :
-Lâche moi ! Sal clébard !
Mais le chien ne lui obéit pas et l’homme alors
dit :
-Attend ! Tu vas voir !
Sur ces mots, il prit son arme et tira.
Le chien poussa un cri s’effondra sur le sol. L’homme
regarda le chien et dit :
-Je t’avais prévenu ! Fichu chien !
Puis, il se retourna face à moi et allait me saisir
par le bras lorsqu’il vit une voiture de police qui se dirigeais dans notre
direction. Il poussa un soupir et me lança :
-On se retrouvera ! Je te le jure ! Et la tu
le paiera !
Puis sans un mot de plus, il s’éloigna dans les bois.
Je le regardais s’éloigner et j’attendis qu’il disparaisse de ma vue pour me
relever au moment même où la voiture de police se gara. Deux gendarmes sortirent
de la voiture et se dirigèrent dans ma direction.
-Mademoiselle ! ça va ?
Je fis un signe de tête et l’un des policiers se
dirigea vers son collègue étendu sur le sol. Il posa deux doigts pour sentir le
pouls du policier inconscient et fit un signe négatif à son collègue prêt de
moi pour faire comprendre que celui-ci était mort. Il se dirigea ensuite vers le chien étendu
qui comme par miracle se redressa. Il avait une trace de sang sur sa patte mais
ne semblait pas grièvement blessé. Le policier examina le chien et finit par
dire :
-C’est rien ! La balle n’a fait que effleurer sa
patte.
-C’est un coup de chance pour lui mais je ne dirais
pas la même chose de son maître.
Je regardais le chien avec attention et je décidais
d’approcher. Celui-ci me regarda approcher et se mit à battre de la queue. Je
souris en le voyant battre de la queue et je dis :
-Merci mon beau ! Tu as essayais de m’aider et je
t’en serais éternellement reconnaissante.
Le chien poussa un gémissement et je me mis à le
caresser. Il me lécha la main et l’un des policiers alors dit :
-Bon ! Désolé mon grand mais les enquêtes c’est
finit pour toi.
Je parus étonné par ce qu’il venait de dire et je
m’empressais alors de dire :
-Comment ça c’est finit ? Il ne sera plus un
chien policier ?
-Non ! Une fois qu’un chien perd son maître, il
est relevé de ces fonctions.
-Que voulez-vous dire ? Vous n’allez quand même
pas le piquer ?
-Et bien…ça dépend si quelqu’un veut de lui où non.
Vous comprenez les chiens policiers sont avant tout des outils de travail mais
également les chiens d’un seul maître. Il est très difficile de leur trouver un
nouveau maître suite à un décès prématuré de leur maître. Ces chiens apprivoise
leur premier maître comme s’il était de sa famille et donc beaucoup d’entre eux
sombre dans la déprime après la disparition de leur maître. Vous
comprenez ?
-Oui ! Mais dans ce cas puis-je le prendre ?
-Non ! Désolé ! Ce chien fait partie de la
police et donc il n’y à que nous qui décidons de son avenir.
-Que voulez-vous dire ? Que vas t-il lui
arriver ?
-Il va être soigné et mis à l’adoption pour un autre
policier si son état le permet sinon, il sera piquer car il ne peut pas devenir
un chien de compagnie.
Je ne comprenais pas tout ce qu’il essayait de me dire
mais je voulais beaucoup l’adopter. Je refusais qu’il ne meurt uniquement car
il ne pouvait plus travailler comme chien policier. Je regardais les deux
policiers et le chien que je caressais avant de dire :
-Il à l’air de bien m’aimer pourtant.
-Je sais ce que vous pensez mais c’est pas la peine de
discutait la décision et prise.
Sur ces mots, il saisit le chien par le collier et
dit :
-Allez ! Pin’s on y va !
Sur ces mots, il tira le chien jusqu’à la voiture le
faisant monter dans le véhicule. Je suivis le chien du regard et je tournai la
tête vers le second policier qui parlait au téléphone.
-Il nous faut une ambulance ici et des maîtres chiens
pour fouiller la forêt. Nous devons retrouver un fuyard qui est armé et
dangereux.
Je regardais le policier au téléphone et je tournai
ensuite la tête vers le second policier qui me dis :
-Bon ! Mademoiselle ! Où habitez-vous ?
-Un peu plus loin sur cette route.
-Ok ! Très bien ! Je vais vous reconduire
chez vous. Veuillez monter s’il vous plait.
Je ne répondis rien et j’obéis aussitôt à sa demande.
Je me retrouvais à côté de Pin’s que je me mis à caresser et la voiture
démarra. Je tournai la tête vers le second policier resté sur les lieux et la
voiture s’éloigna. On roula pendant un moment et bientôt on aperçut des maisons
à la sortie de la forêt. On venait d’arriver dans un hameau et le policier
alors dit :
-C’est là que vous habitez ?
-Oui ! Enfin…Un peu plus haut la maison avec les
volets verts.
Le policier fit signe qu’il avait compris et s’engagea
dans le chemin menant à ma maison. Je continuait de fixer dehors en continuant
de caresser Pin’s et la voiture finit par s’arrêter devant la maison aux volets
verts. Il sortit de la voiture et se dirigea vers ma portière qu’il ouvrit
aussitôt en prenant soin d’une main d’empêcher le chien de descendre.
Au même moment ma mère sortie de la maison et vint
rejoindre le policier.
-Bonsoir ! Il y à un problème monsieur
l’agent ?
-Non ! Aucun ! J’ai raccompagné votre
fille que j’ai trouver sur les lieux d’un crime.
-Quoi ! S’exclama alors mon père. Vous venez de
dire sur les lieux d’un crime ?
-Oui ! Mais n’ayez crainte, elle n’a rien à voir
avec ça, elle c’est juste trouver au mauvais endroit au mauvais moment.
-Mais comment se fait-il que ce ne soit pas Aurélien
qui t’es reconduit ici ? Me questionna aussitôt ma mère.
-Car je lui ait demandé de me laisser rentrer seule.
Ma mère poussa un long soupir et s’exclama :
-Mais tu es vraiment inconsciente ! Tu aurais pus
te faire tuer ! Tu réfléchis un peu à ce que tu fais !
-Oui ! Et je ne voulais pas rentrer avec un mec
qui est sortie avec moi juste pour un concours de beauté.
-Mais on s’en fiche ! Que ce soit pour un
concours de beauté où pas ! Tu as 17 ans tu es encore jeune pour décider
de rentrer seule où non.
-Je vais avoir 18 ans cette nuit, je te rappel !
Je suis plus une enfant !
-Que tu es 17 ans où 18 ans là n’est pas le
problème ! Tu ne rentres pas seule c’est tout !
Je poussais un soupir et le gendarme alors dis :
-Si vous avez des questions n’hésitez pas, je suis
disponible à vous répondre.
-Vous avez dit quel était sur les lieux d’un crime que
c’est-il passé si ce n’est pas indiscret.
-Un assassin c’est évader de prison et à tuer un de
nos agents. Il à pris la fuite quand nous sommes arrivé sur le lieu du crime
mais votre fille se trouvait également sur le lieu. Nous pensant qu’elle c’est
retrouver prisonnière de l’homme qui à sans doute voulu la tuer.
-Non ! Il voulait pas me tuer !
M’exclamais-je. Il à voulus…
-Il à voulus quoi ?
-Me violer. Répondis-je en baissant la tête.
Un silence se fit sentir et ma mère alors dis :
-Tu vois ! Quand je te dis que tu n’a pas à
rentrer toute seule c’est pour éviter ce genre de chose.
Je ne répondis pas mais je tournais la tête vers Pin’s
derrière la vitre qui me fixait intensément. Je continuais de fixer le chien et
mon père alors dit :
-Merci ! Monsieur l’agent pour l’avoir
raccompagné.
-Ce n’est rien monsieur l’agent, je n’ai fais que mon
devoir.
Mon père serra la main au policier puis se tourna face
à moi :
-Rentre !
Je ne me le fit par dire deux fois et après un dernier
regard en direction de Pin’s, je rentrais dans la maison. A peine fus-je
rentrer que mes trois frères vinrent à ma rencontre.
-Alors sister ! Tu es doué pour t’attirer des
ennuis ! Pfff ! La honte de la maison ! Me lança le plus jeune
de mes trois frères.
-Carrément ! Confirma Jérémie mon second frère.
C’est vraiment une galère une sœur comme toi.
-Une vrai galère ! Même ! Plus ! Je
dirais. Continua Alexandre mon troisième frère.
Je ne répondis pas aux méchanceté de mes frères et
m’assis à table où on ne tarda pas à manger. Mes frères continuèrent de dire du
mal sur moi imitait par mon père.
-Tu dis que tu vas avoir 18 ans cette nuit et bien on
ne dirait pas. Tu es un e vraie gamine de vouloir te comportait comme une enfant
gâté. Tu pensais quoi en rentrant seule ? Qu’on te féliciterais ?
-Non ! Mais…
-Mais quoi ? Mais tu voulais jouer
l’héroïne ! C’est ça ? Me lança Alexandre.
-Non ! Je…
-Je quoi ? Ne crois pas que parce que cette nuit
tu vas avoir 18 ans que tu es libre de faire n’importe quoi ! Tant que tu
vivras chez nous tu es comme tes grands frères responsable de tes actes et tu
devrais prendre exemple sur eux. Tu devrais pas chercher les ennuis.
Comme je voyais que quoi que j’essaye de dire, j’avais
tord, je préférais me taire le reste du travail. Peu après, je fus de corvet
pour la vaisselle et je regardais par la fenêtre en pensant à Pin’s
qu’allait-il devenir. J’ignorais encore la réponse et je continuais de laver la
vaisselle.
Pendant ce temps, le gendarme qui m’avait raccompagner
enferma Pin’s dans une cage et lui jeta un regard en disant :
-Je suis désolé mon grand.
Puis, il s’éloigna tendis que le chien le regardait
partir. Une fois que le policier eut disparus de sa vue, il se mit à frotter
son museau contre la grille pour tenter de l’ouvrir.
De son côté, je sortie dans le jardin et partie dans
la forêt où je retrouvais un tunnel qui menait à une sorte de tunnel carré
fabriqué avec des taules et des morceau de bois. Il s’agissait de ma cabane que
j’avais faite quelques mois plus tôt. Même si j’étais bientôt majeur, j’adorais
m’y retrouver pour réfléchir et pour être tranquille. Je m’installais dans le
fond de ma cabane qui était diviser en deux parties. Une des parties étaient
une sorte de petit salon et l’autre celui où je me trouvais était une petite
chambre. Je me mis à fouiller dans mes petite étagère que j’avais créer et en
sortie un livre sur les chiens. Je me décidais de le feuilletais pour
m’occupais.
Tendis que je feuilletais le livre Pin’s parvint à
ouvrir la cage et n’attendis pas qu’on lui dise de retourner dans sa cage car
il détala droit devant lui. Il parvint à s’échapper des boxes où l’on gardait
les chiens et il couru sur la route où quelques voitures faillir l’écraser.
Pendant ce temps, les policiers qui étaient resté sur
les lieux de la disparition finirent par se rentrer. Ils n’avaient rien
découverts de plus et à cet heure là la disparition rester un mystère. Tendis
qu’ils quittaient les lieux Pierrot caché derrière des buissons alors lança :
-Pauvre mortel ! Vous, vous mêlez trop de ce qui
ne vous regarde pas. Il ne faudra pas vous étonnez si vous êtes les prochains
sur ma liste. Ah ! Ah ! Tiens d’ailleurs ça me rappel que j’ai fais
venir les assassins jusqu’à moi. J’ai du travail sur la planche.
Sur ces mots, il s’enfonça dans la forêt où il
retrouva des dizaines de personnes qui semblaient attendre immobilisait comme
paralysé. Il se dirigea devant eux et fit un signe de la main comme l’aurait
fait un essuie glace ce qui ramena les personnes à leur état habituel.
-Que fait-on ici questionna une femme ?
-Pourquoi sommes nous la ? Demanda un jeune homme
rasé avec les bras recouvert de tatouages.
Pierrot les regarda et commença à parler :
-C’est moi ! Pierrot ! Qui vous aient
conduit ici !
-Et peut-on savoir pourquoi ? Lui envoya un homme
d’un certain âge.
-J’ai besoin de subordonnés et vous ferez parfaitement
l’affaire.
-Qu’entendez-vous par la lança alors une femme plutôt
agé.
Pierrot lui jeta un rapide coup d’œil et
continua :
-Désirez-vous continuer à tuer ?
-Pourquoi cette question ? Questionna un jeune
homme punk.
-Car je peux vous donner la chance pouvoir tuer à
nouveau tout en protégeant votre identité.
-Commença ? Demanda alors un homme assez costaux.
-En ayant le don de devenir des chiens.
Un silence retentit et un homme alors dit :
-Quoi ? Vous voulez qu’on soit des clébars ?
-Non ! Pas totalement.
-Alors quoi ? Parlez ! Allez-y !
Expliquez-vous !
-Vous pourrez devenir des chiens quand vous le
désirez. Vous aurez bien sur plus de force et de rapidité. Mais il y à un prix
à payer pour ça.
-Un prix à payer. Quel prix ? Questionna l’homme
qui avait voulus me violer.
-Votre âme.
Les assassins se jetèrent un coup d’œil et certains se
mirent à rire.
-Vous pensez qu’on va croire cette histoire d’âme en
échange d’un don de transformation ? Lança alors un homme noir.
Pierrot le regarda et finit par dire :
-Vous ne me croyez pas ? Vous pensez que je
blague ?
-Oui ! Que peut-on attendre d’un enfant de 10
ans. Lui lança alors une femme recouverte de tatouage et de percing.
Pierrot eut un vif sourire et finit par dire :
-Ne sous estimé pas l’enfant de dix ans comme vous
dites. Je ne suis pas celui que l’on crois et je suis prêt à vous le prouver.
Sur ces mots, il fit apparaître des crocs pointus et
des ses yeux devinrent jaunes. Les assassins eurent un mouvement de recule et
Pierrot alors dit :
-Bon ! Acceptez-vous ma demande ?
-Qui nous dis que ce n’est pas une blague ?
Demanda alors une femme tenant un couteau dans la main.
-Car je ne blaguerais jamais sur ça !
Un silence s’installa et bientôt on n’entendis que des
ouis. Pierrot ravi par la réponse tendis une main vers eux et des rayons de
lumières sortirent des corps des assassins pour partir toucher Pierrot. Tendis
que leur âmes rejoignaient le corps de l’enfant ceux-ci se transformèrent en
chien.
Quand ils furent tous des chiens, Pierrot pointa un
doigt griffu en direction d’un labrador aux yeux jaunes comme deux phares en
disant :
-C’est toi le chef ! Je te nomme le chef du clan
des cabots.
Le labrador répondit d’un aboiement et Pierrot tourna
ensuite la tête sur la droite où un énorme loup apparut.
-Toi ! Fidèle serviteur, je vais te demander
d’éliminer cette jeune fille ainsi que sa famille que notre amis l’assassin n’à
pas pus tuer tout à l’heure.
L’énorme loup poussa un grognement prouvant qu’il
était d’accord et Pierrot se tourna vers les cabots.
-Toi ! Débarrasse toi des parents de la fille que
j’ai tué. Moi je me charge que des gosses et des adolescents. Les disparitions
vont pleuvoir et les morts de ces êtres innocents vont s’entasser. Ah !
Ah ! Ah !
Tendis qu’il rigolait, je continuais de feuilleter le
livre sur les chiens que je ne tardais pas à reposer où je l’avais pris. Je
poussais un soupir et je décidais de sortir de ma cabane où je me mis à
fouiller les environs au cas où, je trouverais quelque chose d’intéressant. Je
ramassais quelques morceaux de bois plutôt pointu que je mis à l’intérieur de
la cabane. J’ignorais à quoi, il pouvait me servir dans l’immédiat mais je me
dis que dans le futur, ils pourraient sûrement servir à quelques choses.
Alors que je rentrais d’autres morceaux de bois un
hurlement tel celui d’un loup résonna à mes oreilles. Je sursautais et je me
rendis compte que la nuit tombait déjà. Je décidais de rentrer et j’accélérais
aussitôt le pas lorsqu’un craquement retentit juste à mes côtés. Je compris que
quelque chose de mauvais se trouvait juste là à mes côtés et du coup, je
détalais. J’entendis des bruits derrière moi qui me suivait et je compris que
l’on m’avait prise en chasse. Je fit de mon mieux pour accélérer le pas mais
mon poursuivant n’était pas décidé à lâcher prise. Je continuais de courir et
soudain, j’arrivais à la maison où j’ouvris la porte. Je parvins à pénétrer à
l’intérieur et à claquer la porte au nez de la créature. Je me tournai ensuite
face à ma famille en hurlant :
-Vite ! Emparez-vous d’armes, il y a une bête
dehors.
-Ouais ! Bien sur ! Une bête qui s’appelle
ton ombre. Me lança Jérémie.
Mes frères éclatèrent de rire lorsque la créature se
jeta contre la porte en grognant. Ils ouvrirent leur yeux en grand et mon père
alors me dis :
-Qu’as-tu fait encore ?
-Rien ! Papa ! Je te jure !
Il ne sembla pas complètement convaincu et eut une
moue avant de dire :
-Vite emparez-vous d’un couteau.
Tout le monde obéit au moment même où la créature se
jeta contre la porte en grognant. On sursauta tous et la créature furieuse se
jeta de nouveau contre la porte qui trembla de façon inquiétante. Nous restâmes
tous immobile tendis que la créature se jeta à nouveau contre la porte la
transperçant de ces griffes. Nous pûmes constater à la taille des griffes qu’il
s’agissait d’une grande créature mais nous ne sûmes quoi faire. La créature
bondit à nouveau contre la porte et celle-ci commença à céder.
-Vite ! Hurla mon père. Au grenier !
A peine eut-il dit cela que la créature défonça la
porte. Je pus alors enfin voir de quoi il s’agissait et je restais paralysé en
constatant qu’il s’agissait d’un énorme loup. Mon père bondit en avant avec le
couteau mais le l’énorme loup lui envoya un puissant coup de patte le projetant
au sol. Ma mère poussa un cri et voulus se diriger vers mon père mais le loup
l’attrapa dans sa gueule et la jeta à travers la pièce.
-Vite cria Alexandre. Le grenier !
Sur ces mots, il attrapa la ficelle qui faisait
descendre l’échelle mais le loup bondit sur lui. Jérémie parvint à la saisir et
tira dessus afin de descendre l’échelle et s’apprêtait à grimper lorsque le
loup bondit dessus. De mon côté toujours paralysé, je me forçais à bouger et je
bondis sur l’échelle qui montait au grenier. Je commençais à monter lorsque le
loup m’attrapais à la jambe. Je poussais un hurlement de douleur et je lui fis
face de façon à lui envoyer un coup de pied en plein museau. Une coulée de bave
mêler de sang éclaboussa le sol et le loup poussa un terrible grognement. Je
vis mon frère Claude se relever derrière lui et je pris mon courage pour
grimper au grenier tendis que mon frère hurla.
-Liv ! Vite ! Envoi moi une arme !
Je jetais un regard autour de moi mais je ne vis rien.
J’allais lui répondre mais le loup bondit dans ma direction claquant ces
mâchoires à seulement quelques centimètres de ma tête. Je bondis alors vers
l’arrière et tendis que je fis un bond en arrière j’entendis un hurlement. Je
reconnu le cri de mon frère et je m’approchais de l’ouverture du grenier pour
voir ce qui se passait au moment même où le loup bondit à nouveau. Je compris
alors que je n’avais pas d’autres choix que de fermer la trappe ce que je fis à
contre cœur. J’ignorais ce qui se passais désormais en bas mais je me sentais
coupable de ne rien pouvoir faire. Je jetais un coup d’œil aux alentours mais
je ne vis rien qui pouvait servir d’arme. Je me mis dans un coin recroquevillé
sur moi-même et le regard triste. J’étais à la fois triste et mal à l’aise.
Qu’allait-il se passer ? Allait-il réussir à m’avoir aussi ? Ma
famille est-elle morte ? Je restais ainsi assis les bras sur les genoux
sans savoir quoi faire. En bas, nous pouvions entendre des bruits comme si un déménagement
avait lieu ainsi que des cris de douleurs. Les bruits continuèrent ainsi un
moment et le silence s’installa. Je restais immobile sans savoir si je devais
oui où non descendre mais la peur me figeais sur place et je tendais de calmer
les battements de mon cœur. Je parvins à calmer les battements de mon cœur et
je sombrais dans le sommeil.
A suivre...
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