(CECI EST DÉDIE A ADAM FARAIZL ET J’ESPÈRE DU PLUS PROFOND DE MON CŒUR QU'UN JOUR IL LISE CE QUE J'AI ÉCRIS CAR IL VERRA QUE JE L'AIME COMME JAMAIS AU FIL DE L'HISTOIRE ET QUE CES SENTIMENTS SONT BIEN RÉELS. CORDIALEMENT)
Eddie : Episode 2
Alors que je venais de m’endormir dans une maison non
loin de la un jeune garçon regardait la télé. Le père tourna la tête vers son
fils et dit :
-Tu vois Eddie, si tu étais pas asthmatique tu aurais
de bonne note en sport. Tu es vraiment un déshonneur pour la famille.
-J’y suis pour rien ! Moi ! Si je suis
asthmatique. Répondis Eddie en regardant son père.
-Tu y es pour rien ! Ah ! Oui ! Et bien
sache que tu resteras une honte pour la famille. Pour moi, tu n’es pas un fils.
Un fils doit avoir une bonne santé pas comme toi.
-Je n’ai pas demandé d’avoir une mauvaise santé. Je
pourrais souffrir de maladie des os en plus où d’autres maladie, je suis juste
asthmatique.
-T’es juste asthmatique ! Juste ! Et ben
c’est déjà beaucoup ! Crois moi !
Il retourna la tête vers la télé et entendis son père
dire :
-Je suis fier de toi, Todd. Tu as ramasser un A+ tu es
meilleur que ce Eddie à la noix qui nous sert de fils.
Todd sourit tendis que Eddie resta silencieux le cœur
brisé par la douleur de ce que venait de dire son père. Le pauvre Eddie Kasbrak
n’avait pas décidé d’être malade, il était né ainsi. Mais son père le détestait
et le rabaissait sans cesse auprès de son frère. Sa mère par contre avait de
l’affection pour lui et le voyait comme un être tellement fragile qu’elle le
surprotégeait.
-Chéri ! Ne dis pas ça de Eddie ! Il n’y est
pour rien d’être malade. Le pauvre !
-Mon amour ! Tu sais bien que Eddie n’est pas une
bonne image pour notre famille. Il faudrait que tu cesses de le défendre. Il
est toujours avec son inhalateur à aspirer du produit chimique et c’est
tout ! Il n’est même pas capable de respirait de lui-même quand il s’agit
de faire des efforts. Il faudrait que tu cesses de le protégeais. Cela n’en
fera pas un fils en meilleur santé.
-Tu m’énerves chéri ! C’est notre fils malgré son
asthme. Il n’y est pour rien le pauvre met toi à sa place.
-Je me mets à sa place et franchement j’aurais honte
moi. J’irais me cacher tellement, j’aurai honte.
-Tu es ignobles ! Chéri ! Pauvre
Eddie ! Je me demande parfois ce que je fais marier à toi. Parfois, j’ai
envie de te quitter.
-Ben vas-y quitte moi ! Tu le dis si souvent
lorsque l’on parle de Eddie que sincèrement, je ne les comptes plus.
La mère était peu contente et Todd s’assit à côté de
son frère.
-Alors l’asthmatique comment tu te sens ?
-Arrêtes ! De m’appeler comme ça ! J’y suis
pour rien si je suis malade !
-Mouais ! En attendant, c’est moi le mieux aimé
de la famille. Oui ! Même si maman te défend, elle le fait par pitié.
Eddie ne dis rien mais son cœur venait une fois de
plus de se briser. Il continua de fixer l’écran de télé dans le silence et Todd
tourna la tête vers ces parents.
-Maman, je peux prendre ta voiture ? Je voudrais
aller voir un pote.
-Ok ! Mais ne rentre pas trop tard.
-D’accord maman.
Puis se tournant face à son frère.
-A + L’asthmatique !
Eddie le regarda d’un regard peu content puis retourna
la tête face à l’écran. Son frère pris les clés de la voiture et sortie. Il se
dirigea ensuite vers la voiture de sa mère et soudain entendis un bruit dans
les buissons. Il tourna la tête vers les buissons et se mit à les fixer avec
attention. Rien ne se montra lorsqu’il sentit une préscence derrière lui. Il se
retourna et se retrouva face à son frère.
-Quoi ! Qu’est-ce que tu fou là ?
-Je peux venir avec toi ?
-Non ! Je vais voir un pote, j’ai pas en plus
envie de me coltiner un môme de 14 ans qui en plus souffre d’asthme.
Eddie baissa les yeux tristement avant de dire :
-Pourquoi, tu me détestes autant ? Tu es comme
papa. Juste parce que je suis malade, tu me repousses.
-Et oui ! C’est comme ça ! Désolé mais, j’ai
pas le temps à perdre avec toi. Je dois filer.
Eddie resta immobile triste de ce que son frère venait
de dire. Il regarda son frère monter dans la voiture et la démarrer. Il se dit
alors :
-Pourquoi, je suis malade ? Si j’étais pas comme
ça on m’aimerait.
Il avait dis ça avec la voix au bord des larmes. Il
regarda la voiture de sa mère s’éloigner et resta un instant immobile les
larmes aux yeux. Tendis qu’il restait immobile le bruit dans les buissons se
fit de nouveau entendre. Eddie fixa les buissons et peu rassuré, il jugea
préférable de rentrer.
Tendis qu’il rentrait son frère conduisait la voiture
en écoutant la radio. Il entendis l’alerte au sujet des assassins échappés de
prison.
-Super ! Manquait plus que ça !
Il continua d’écouter la radio lorsque soudain un
grand loup traversa la route le forçant à tourner le volant pour éviter de
rentrer en collision avec la créature. Il évita la bête mais fonça droit sur un
sapin. Sa voiture se fracassa contre l’arbre sous la vitesse et Todd perdit
connaissance. Du sang partant de sa tête coula le long de sa joue. A la vue des
blessures, on pouvait deviner que c’était grave mais on ne pouvait pas savoir
si Todd était mort où non. Alors que l’accident venait d’avoir lieu une voiture
de police arriva. Elle se dirigea vers la voiture accidenté et se gara à ces
côtés. Deux hommes sortirent et vinrent inspecté le véhicule et découvrir le
corps du jeune homme.
-Alors ? Demanda son collègue.
-Il est mort.
-Merde ! Que faisons maintenant ?
-La procédure habituelle. Appelons l’ambulance et
ensuite prévenons les parents.
-A-t-il une carte d’identité ? Car autrement cela
va être plus compliqué à l’identifier.
Son collègue fouilla ses poches et trouva sa carte
d’identité. Il la pris et la lu aussitôt :
-Todd Kasbrak
-Ok ! Bien ! Nous savons de qui, il s’agit
mais sais-tu où il habite ?
-Non ! Je vais contacter le commissariat et leur
demander de trouver son adresse. Toi de ton côté appel le samu.
Son collègue lui fit un signe de tête et le gendarme
pris son téléphone.
-Allo ! Ici la gendarmerie ! Que pouvons
nous faire pour vous ?
-Allo ! C’est moi ! Marc !
-Ah ! Salut Marc ! Que puis-je faire pour
toi ?
-Salut ! J’ai besoin d’une adresse.
-Oui ! Bien sur à quel nom ?
-Todd Kasbrak.
-Ah ! Oui ! Les Kasbrak ! Ils
habitent…5 rue du chemin de fer.
-Bien merci !
Après avoir remercier son collègue à la gendarmerie,
le policier raccrocha et se tourna vers son collègue qui venait lui aussi de
raccrocher.
-Alors qu’est-ce qu’on t’as dis ?
-Il habite vers la route du chemin de fer.
-Bien dans ce cas, on attend les secours et ensuite,
on va informer les parents.
-Ok !
Et sur ce mot, les gendarmes se mirent à attendre les
secours.
Pendant ce temps, chez les Kasbrak cela n’était pas la
faite.
-Eddie ! Eteins moi cette télé et va
dormir ! Lui lança alors son père.
-Mais papa, demain c’est le week end. On ne travaille
pas alors puis-je rester encore un peu devant la télé ?
-Non ! Tu vas te coucher de suite !
-Pourquoi quand c’est Todd, il à le droit de rester
regarder la télé ?
-Parce que Todd c’est Todd ! De plus, il n’est
pas la à me cassé la tête en inspirant dans un inhalateur.
-J’y peux rien moi ! Je suis malade ! Et
puis ce film fait peur !
-Arrête de me répondre cette idiotie ! Et tu n’as
cas pas regarder un film qui fais peur. Franchement ! Tu es vraiment
décevant !
Eddie baissa les yeux au moment même où l’on sonna à
la porte. Le père jeta un dernier coup d’œil sur son fils et se dirigea vers la
porte qu’il ouvrit. Il aperçut alors deux policiers qui le fixèrent d’un regard
sérieux.
-Monsieur Charles Kasbrak ?
-Oui ! C’est moi.
-Nous sommes venus vous apporter une mauvaise
nouvelle.
En entendant cela Eddie tourna la tête vers les
policiers et sa mère sortie de la cuisine.
-Que se passet-il ? Demanda t-elle aussitôt le
visage inquiet.
-Todd est votre fils ?
-Oui ! C’est exact pourquoi ? Il c’est passé
quelque chose ?
-Nous avons retrouvé votre fils dans une voiture
accidenté. Il est mort.
-Oh ! Non ! S’exclama alors sa mère en
s’effondrant.
Son père vint vers elle pour l’aider à s’asseoir et
Eddie ouvrit la bouche sans rien dire paralysé par la nouvelle.
-Nous sommes désolé. Est-ce qu’il vous sera possible
de venir à la morgue confirmer l’identification de la victime.
-Bien sur ! S’empressa de dire le père tendis que
la mère pleurait le décès de son fils.
-Très bien ! Dans ce cas, nous vous laissons et
vous disons à plus tard.
Et sans un mot de plus, les policiers firent leur au
revoir et s’éloignèrent vers leur véhicule. Le père de Eddie et Todd tentait de
calmer sa femme complètement bouleversé puis se tourna face à Eddie.
-Toi ! Vas au lit !
-Je ne vais quand même pas aller au lit alors que mon
frère est mort.
-Ce n’est pas toi qui décide ! Si je te dis
d’aller au lit, tu y vas !
Eddie poussa un soupir et sortie de la pièce. Il monta
l’escalier en bois menant aux chambres et rentra dans sa chambre où il commença
à se déshabiller.
Tendis qu’il se déshabillait les parents enfilèrent
leur blouson et sortirent.
Eddie enfila son pyjama et se coucha dans son lit en
chuchotant :
-Faite que je rencontre quelqu’un qui m’aimera malgré
ma maladie. Je vous en supplie seigneur ! Si vous m’entendez réalisé mon
vœu.
Il ferma ensuite les yeux et se mit à attendre le
sommeil. Il ne tarda pas à s’endormir alors que ces parents se mirent à suivre
la police jusqu’à la morgue.
Une fois sur place les parents durent examiner le
corps et la mère s’effondra à nouveau. Le père confirma qu’il s’agissait bien
de leur fils et pris sa femme dans ces bras afin de la calmer.
-Nous sommes désolé de vous avoir infligé cela. Nous
vous souhaitons toutes nos condoléances.
-Merci ! Répondit le père tendis que sa femme
continuais de pleurer.
Ils sortirent ensuite de la morgue et partirent
remplir des papiers. Une fois faits les parents reprirent leur voiture et se
mirent en route sur le chemin de retour.
-Chéri ! Calme toi. On va surmonter cette épreuve
je te promets. Je sais que c’est dur mais…
Il ne pus finir sa phrase car, il se mit à pleurer. Le
retour se passa alors dans les larmes et une fois de retour à la maison le père
alors dit :
-Mon fils ! Mon pauvre fils ! Pourquoi cela
t’est-il arrivé ?
La mère posa une main sur son épaule en disant :
-Oui ! Chéri ! Nous venons de perdre un
garçon.
-Un garçon ? Pas n’importe quel garçon ! Le
meilleur garçon.
Il venait de dire ça sans savoir que Eddie était
réveillé et qu’il venait de tout entendre. Eddie tendit l’oreille caché
derrière la porte lorsque la mère dis :
-Je sais que nous venons de perdre un garçon mais il
nous en reste un qui…
-Quoi ! Tu veux parler de Eddie ?
-Ben oui ! Qui d’autre chéri ? Il nous reste
Eddie comme fils.
-Je refuse d’entendre ça ! Eddie ! Tu oses
l’appelait fils ? Il n’est pas un fils pour moi c’est un faible. Il aurait
du mourir ! Oui ! Il aurait du mourir à la place de Todd.
-Tu es ignobles chéri ! Comment peux-tu oser dire
une chose pareille après ce que l’on viens de vivre ? Et s’il nous
entendait ?
-Je m’en contrefiche moi ! Qu’il nous
entende ! Je déteste ce gosse à la santé fragile. Chez les Kasbrak on doit
avoir une santé de fer par être malade comme ce Eddie Kasbrak à la noix !
Eddie venait de tout entendre et il sentit une boule
lui serrer le cœur lorsque la mère s’écria :
-Cette fois, j’en ai assez ! Tu vas arrêter de
dire de tel chose ! C’est insupportable ! Je refuse encore d’entendre
des choses pareil sur notre fils. Oui ! Car c’est notre fils que tu le
veuilles où non ! Il n’y est pour rien d’être asthmatique ! Il né
comme ça !
-Allez ! ça y est tu vas encore monter sur tes
grands chevaux et cela va se terminer en dispute !
-Et alors ! Tu me contredis toujours quand il
s’agit de ton petit protégé ! J’en ai marre !
Sur ces mots, le père s’empara de sa veste et se
dirigea vers la porte qu’il ouvrit lorsque sa femme dit :
-Où vas-tu ?
-Je sors prendre l’air !
-Mais tu es donc sans cœur ! Tu sors alors que
l’on viens de perdre un fils !
-Oui ! Et je te suggère de prier en sa
mémoire ! Moi là, j’en ai ras le bol d’entendre toujours parlé de Eddie.
Ce gosse n’es rien comparé à Todd ! Est-ce qu’il nous as apporter une
bonne note en sport ne serais-ce qu’une fois ?
-Non ! Mais…
-Alors arrête de toujours parler de lui ! Il
m’arrive parfois de penser qu’un jour je rentre et qu’il n’est plus là.
-Tu es monstrueux ! Comment peux-tu dire une
chose pareil envers ton propre fils ! Ton propre sang !
-Pour moi, il n’à rien d’un fils, il n’à que mon sang
et je suis bien déçu de ceci.
Sa femme lui jeta un œil noir et celui-ci alors
dit :
-Allez ! Je file hors de cette maison, j’ai
besoin de me calmer.
Sur ces mots, il claqua la porte avant même que sa
femme et pus lui répondre. Après quoi, elle s’effondra dans le canapé une main
sur le front tendis que Eddie observait la scène. Il regarda sa mère dans le
canapé et après quelques secondes d’hésitation, il finit par la rejoindre.
-Maman ! Est-ce que ça va ?
Sa mère tourna la tête vers son fils et dit :
-Tu ne dors pas mon chéri ?
-Non ! Maman ! Je vous aient entendu vous
disputer.
La mère eut une moue et continua :
-Ce n’est rien…C’est…C’est ton père…
-Pourquoi me déteste t-il autant ? Je n’y peux
rien d’être malade.
-Je sais mon chéri mais tu connais ton père, il à
toujours été pour les gagnants. Il déteste les gens faible.
Eddie eut une grimace et dit :
-Je vais resté toute ma vie asthmatique ?
-Oui ! Malheureusement.
Eddie poussa un soupir et sa mère alors dis :
-Tu as de la chance de n’avoir que ça comme maladie.
Tu aurais pus être encore plus fragile et avoir plusieurs maladies.
-Oui ! Je sais…Mais papa ne m’aimera alors
jamais.
La mère poussa un soupir et dit :
-J’ai bien peur que non. Il idéalisait tellement ton
frère qu’il me parait impossible qu’il change d’avis.
Eddie eut une grimace et sa mère alors dit :
-Bon ! Eddie ! Va te coucher demain, tu as
cours. Je sais que cela va être dur avec ce qui viens de nous arriver mais il
faudra que tu sois fort. Et n’oublie jamais qu’après le sport, tu dois te
doucher seul sans les autres. Les autres sont remplis de microbes. Tu ne veux
pas les attraper ?
-Non ! Maman !
-Bien ! Et sache que le sexe c’est sal. Tu ne
dois pas faire des choses avec une fille où un garçon c’est vraiment plein de
microbes.
-Bien maman.
-Très bien dernière chose. Tu dois pas avoir d’amis et
tu dois pas toucher d’animaux.
-Oui ! Maman.
-Bien ! Bonne nuit !
-Bonne nuit ! Répondis Eddie en faisant la bise à
sa mère.
Après quoi, il se dirigea vers sa chambre où il
pénétra. Il rentra ensuite dans son lit et se mit à penser.
-Pourquoi, je ne dois pas avoir d’amis ? J’en ai
marre moi de rentrer de l’école tout seul et de ne parler à personne. En plus
tout le monde me déteste à l’école juste car je suis un boulet en sport. Parfois,
j’ai envie de mourir.
Sur ces mots, des larmes coulèrent le long de ces
joues.
Pendant ce temps alors que Eddie pleurait son père
conduisait le long de la pinède lorsque soudain quelque chose apparut sur la
route. Il freina et reconnu un chien labrador de couleur beige immobile la tête
tourné dans sa direction. Il regarda le chien et un frisson le parcouru sans
qu’il ne sache expliquer pourquoi. Pourtant la raison était clair le regard du
chien était vraiment inquiétant. Ces yeux jaunes étaient pas des plus agréable
au contraire. On pouvait ressentir quelque chose de diabolique dans ce regard
fixe.
L’homme klaxonna mais le chien ne bougea pas et
continua de le regarder avec ce même regard inquiétant.
-Bon ! Tu bouges !
Il venait de lançait ceci avec un peu de colère mais
le chien ne bougea pas pour autant.
-Allez ! Bouge ! Grogna t-il en klaxonnant à
nouveau.
Rien ne changea le chien ne bougea toujours pas et
resta immobile au milieu de la route.
-Bon ! Tu bouges ? Où tu veux que je te
fasse bouger ?
Comme le chien ne bougeais pas l’homme alors
dit :
-Très bien ! Je vais te faire bouger !
Moi !
Sur ces mots, il se tourna sur le siège arrière et
s’empara d’un pied de biche. Une fois qu’il l’eut pris, il se retourna face au
chien sur la route et faillit lâcher le pied de biche.
Le chien c’était rapproché et se trouver juste devant
la voiture les yeux jaunes toujours fixer sur lui. Il sentit un frisson le
parcourir et sembla hésiter à bouger. Il regarda le chien quelques secondes et
se décida à sortir en tenant fermement la barre de métal. Une fois dehors, il
se planta devant le chien en disant :
-Tu vas voir sal cabot ! Cela t’apprendra de ne
pas obéir quand je te le demande.
Il leva son arme mais le chien bondit aussitôt en
grognant. L’homme ne tarda pas à hurler de douleur quand les crocs du chien
pénétrèrent la chair de son bras. Il tenta de le frapper avec le pied de biche
mais le chien lâcha prise et fit un bon de côté. L’homme releva alors son arme
et l’abatis à nouveau dans le vide car le chien bondit à nouveau de côté. La
barre en fer frappa le goudron et à ce moment la le chien lui bondit à la
gorge.
L’homme poussa alors un hurlement de douleur qui
résonna dans la nuit. Le silence se réinstalla et se termina ainsi sans qu’un
autre incident n’eut lieu.
Le lendemain matin, la mère de Eddie sembla soudain
inquiète.
-Mais que fait donc Charles ? Il devrait être
rentré.
Elle eut une grimace en regardant l’horloge et se
dirigea vers la chambre de son fils. Elle ouvrit la porte et dit :
-Eddie ! Il est l’heure ! Tu dois te
préparer pour aller à l’école.
-Mum…Répondit celui-ci en se réveillant.
-Allez prépare toi, je vais te faire ton petit
déjeuner.
Sur ces mots, elle quitta la chambre et se dirigea
vers la cuisine. Elle fit chauffer du lait et déposa sur la table un bol avec
une cuillère ainsi qu’un paquet de céréales. Elle prit ensuite du chocolat en
poudre quel mit dans le lait et remua la casserole. Puis ensuite, elle commença
à verser le lait dans le bol au moment même où Eddie arriva.
-Tiens ! Mon chéri. Mange ! C’est
prêt !
-Maman, j’ai pas envie d’aller à l’école. Les autres
sont méchant avec moi. Il me pique toujours mon inhalateur. J’en ai
marre !
-Je sais mon chéri, mais tu dois aller à l’école pour
apprendre des choses. Si ces jeunes qui t’embêtent continue encore dis le moi,
j’irais voir la directrice.
-Non ! Surtout pas ça va être pire.
-Ecoute ! Eddie. Personne ne dois t’embêter. Tu
es mon petit chéri à moi.
Eddie ne répondis rien mais on pouvait voir apparaître
une moue sur son visage. Il continua de déjeuner et une fois finit se tourna
face à sa mère.
-Maman ! Quand allons nous…Aller…A
l’enterrement ? Car normalement quand il y à un enterrement, nous n’allons
pas à l’école.
-Je ne sais pas mais toi, tu vas à l’école quand même.
Eddie poussa un soupir et sa mère alors dit :
-Allez ! En route !
Eddie ne répondit rien et obéit à sa mère. Celle-ci le
conduisit à l’école et lui fit la bise après quoi elle le quitta. Il regarda sa
mère s’éloigner lorsque soudain une voix se fit entendre derrière lui :
-Eh ! L’asthmatique ! Tu es toujours
là ? T’as pas compris que l’on te veux pas à l’école.
Eddie se retourna et vu la bande à Kader comme il
était appelé au lycée. L’un d’eux était blond et plutôt baraqué, l’autre avait
les cheveux chatain plutôt gros, le troisième était brun les cheveux ébourrifé
et le dernier était brun avec des lunettes.
-Ouais ! Qu’est-ce que tu fou encore ici ?
Tu n’as pas compris ce qu’on ta dis la dernière fois ? Dit le garçon aux
cheveux ébourrifé avec un cheveux sur la langue.
-Alexis à raison ! Personne ne te veux ici !
Retourne chez ta mère !
-Ouais ! Dégage le faible ! Dit le garçon au
cheveux chatain.
-Si tu ne veux pas dégager on va te donner l’envie.
Sur ces mots, il sortie un couteau et le pointa droit
sur Eddie tremblant qui dis.
-Pourquoi vous m’embêtaez tout le temps.
-Car on n’aime pas les faiblards.
-Ouais ! Bien envoyait Quentin. Dit le garçon à
lunettes.
Eddie voulu répondre quelque chose mais le garçon au
cheveux chatain s’empara de son inhalateur.
-Et hop ! Viens par ici inhalateur.
-Rend moi ça Antoine ! J’en ai besoin pour mon
asthme.
-Ton asthme ? Pfff ! Pitoyable ! Pauvre
petit qui va pleurer dans les jupes à maman.
Eddie lui jeta un œil noir et Alexis alors dit :
-Alexandre ! On lui fait quoi ? On lui donne
une leçon pour lui montrer qu’on est les chefs ici.
-Pas pour l’instant répondit celui-ci en regardant un
homme qui semblait fixer la scène les mains sur les hanches.
-Qu’est-ce que je fais de son inhalateur ?
-Rend lui ! On le choppera plus tard.
Antoine poussa un soupir et lui jeta dessus en
disant :
-Vas-y ! Etouffe toi avec pauvre nulos !
Eddie ramassa son inhalateur qui était tombé au sol et
rejoignis l’homme qui continuait de fixer la scène. Tendis qu’il le rejoiugnit
celui-ci alors dit :
-Alors Kasbrak ! Toujours au milieu des
problèmes.
-Je n’y peux rien monsieur. Ils s’en prennent toujours
à moi.
-Oui ! Et bien, il ne vaut pas s’étonner. Tu es
lamentable comme gamin en plus, tu peux même pas courir sans t’essouffler.
Eddie baissa la tête et rentra en sal de classe. Il
eut à peine fait deux pas qu’il s’écroula au sol ce qui fit éclater de rire
toute la classe. C’était Alexis qui venait de lui faire un croche pied et
celui-ci alors dit :
-Alors le nulos t’es même pas capable de marcher ?
Ah ! Ah ! Ah !
Eddie lui jeta un œil noir alors qu’il se relevait et
le professeur âgé d’un certain âge alors lança :
-Monsieur Kasbrak ! Si vous voulez faire le pitre
attendez la récrée ici on est en cours de géographie alors veuillez rejoindre votre
place.
Eddie obéit et pensa :
-J’en ai marre ! Moi ! Tout le monde même
les profs sont contre moi. Personne ne m’aimes…
Le pauvre Eddie pris alors son livre de Géographie
qu’il ouvrit aussitôt. Le prof lui jeta un coup d’œil et se mit à faire le cours.
Le cours se déroula dans le calme et l’heure de la récré arriva. Eddie sortit
et se mit tout seul dans un coin et regarda les autres élève discuter ou jouer
au ballon. Il continua de les regarder lorsque Alexandre se plenta devant
lui :
-Alors le sans amis ? Tu t’amuses bien ?
-S’il vous plait ! Laissez moi !
-Oh ! Pauvre petit. Tu vas te mettre à pleurer
maintenant ?
-Non ! Mais laissez moi !
-Pauvre petit bébé. Lui lança alors Quentin.
Bou ! On va pleurer !
Sur ces mots, les quatre garnement éclatèrent de rire.
Le pauvre Eddie ne su où regardait car il cherchait de l’aide mais personne ne
semblait pouvoir lui venir en aide. Il continua de fouiller la cour du regard
malgré tout toujours à la recherche d’aide mais ne trouva personne.
-Si on lui réglait son compte Alexandre ? Le
questionna Antoine.
-Non ! Pas maintenant ! On va attendre la
sortie des cours et abréger sa courte vie qui ne demande cas se finir.
Lorsque Eddie entendit cela, il eut une grimace
d’inquiétude et regarda la bande s’éloigner. Il continua de les regarder
s’éloigner et ce mit à penser :
-Je vais mourir ! Ils vont me tuer !
Un frisson le parcouru et la fin de la récré sonna. Il
retourna alors en classe tendis que Antoine imitait quelqu’un qui n’arrive pas
à respirer lorsque Eddie passa à ces côtés.
Eddie préféra ne pas les regarder mais se sentit très
mal de voir qu’il n’avait pas d’amis et qu’on le détestait à ce point. Il eut
envie de pleurer et se frotta ces yeux remplis de larmes et Alexis dit :
-Bou ! Tu pleures ! Le bébé ! Où devrais-je
dire le puceau !
-Ouais ! On à tous couché avec une fille ici sur
le campus. Tu es l’un des seul à pas l’avoir fait. Dit alors Quentin. De toute
façon qui voudrais couché avec toi. Tu es une peine perdu.
Eddie une pincé au cœur et lança :
-Coucher c’est sal ! C’est plein de
microbes !
Les quatre garnements s’échangèrent un regard et
Alexandre alors dit :
-T’es sérieux la ? Non Mais tu sors d’où ?
On dirait que tu descends des hommes préhistorique.
-Et encore un homme préhistorique aurai déjà coucher
avec une fille dit alors Antoine.
-A moins qu’il soit homosexuel.
-Ah ! Oui ! C’est vrai ! T’es PD où
quoi ? Lui envoya Alexis.
Eddie ne répondit pas et les quatre vauriens
éclatèrent de rire. Puis Alexandre alors lança :
-Ouais ! C’est ça ! T’es PD ! T’es une
taffiolle !
Eddie ne répondis rien et le professeur tapa sur la
table. Le silence s’installa dans la classe et le professeur se mit à écrire
des chiffres au tableau. Eddie pris alors son cahier de Mathématique et se mit
à écrire. Il écrivit avec concentration mais aussi malaise de ce que venait de
dire les autres au sujet de sa sexualité.
Les heures de cours se terminèrent aussi difficilement
qu’il avait commencé et Eddie rejoignit sa mère qui venait le chercher.
-Mon Eddie chéri ça va ?
-On m’a encore embêter aujourd’hui.
-Oh ! C’est pas vrai demain j’irai voir la
directrice.
-Non ! Maman ! Cela va être pire !
-Ecoute ! Eddie personne n’à le droit de s’en
prendre à toi ! Tu es mon petit chéri à moi et personne ne doit te manquer
de respect.
Eddie lui répondit d’une moue lorsque celle-ci
dit :
-Eddie, j’ai une mauvaise nouvelle pour nous. La
police à retrouver ton père et celui-ci à été retrouvé mort après avoir été
dévoré par un chien.
Eddie eut une grimace crispé et sa mère alors lui
dis :
-Demain, tu ne vas pas aller à l’école, nous allons à
un enterrement.
Eddie ne répondit rien mais semblait soulagé que le
lendemain personne ne l’embêterait. Enfin c’est ce qu’il cru.
Le soir même Eddie et sa mère restèrent côte à côte
devant la télé dans le silence. Soudain sa mère alors dit :
-Il ton pris encore ton inhalateur aujourd’hui ?
-Oui ! Maman !
-Ces gamins sont vraiment une plaie !
-Ils m’ont aussi traiter de puceau car je n’ai jamais
couché. Suis-je vraiment normal de ne pas avoir couché ?
-Oui ! Mon chéri ! Tu ne dois pas
coucher ! C’est plein de microbes.
-Oui ! Je sais maman mais toi tu as
bien…enfin…Avec papa ?
-C’est pas pareil ! Quand on s’aime vraiment, on
à le droit de coucher avec l’autre. La les microbes ne sont plus des microbes
vu qu’ils se mélangent mais autrement, tu ne dois surtout pas coucher avec
quelqu’un. Les hommes qui couchent avec un homme c’est sal et une fille qui
couche avec un homme peu être plein de microbe. Après tu tombes malade et toi
qui est déjà faible cela te rendrait encore plus malade.
Eddie ne répondit rien et se leva après quoi, il se
tourna face à sa mère :
-Maman, je vais me coucher.
-Bien mon chéri. Je te souhaites bonne nuit. J’irais
te faire une bise après le bulletin météo.
Eddie jeta un coup d’œil en direction de la télévision
et partie dans sa chambre. Il se mit alors à penser :
-Je comprend pas les autres me trouve anormal car je
n’ai pas fait l’amour avec une fille et ma maman me dis que je vais être encore
plus malade et que c’est plein de microbes. Je sais plus quoi penser.
Il se coucha dans son lit et tourna la tête vers la
lune qu’il se mit à regarder. Il finit par fermer les yeux lorsque sa mère
pénétra dans sa chambre. Elle se baissa et lui fit une bise sur le front.
-Bonne nuit mon chéri. Fait de beaux rêves.
Elle jeta un dernier coup d’œil sur son fils qui
semblait s’être endormi et sortie de la chambre. Eddie de son côté dormait
paisiblement et ignorait ce que demain lui réservait.
Quand il se réveilla le lendemain, il se prépara pour
aller à l’église et une fois prêt, il rejoignit sa mère au salon. Sa mère lui
sourit et ils sortirent pour aller à l’église où ils croisèrent Antoine qui
lança :
-C’est toi qui devrait être mort. Pas ton père !
Lui c’était un vrai homme !
Eddie ne dis rien mais fut de nouveau touché au cœur.
Il se força à ne pas le montrer mais sa mère qui avait tout entendu
lança :
-Toi ! Sal garnement ! Tu ferais mieux de
faire attention à ce que tu dis car autrement, j’irai voir tes parents.
-Ouais ! C’est ça ! Envoya Alexis. On à
peur ! Bouuuu !
A suivre...
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