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 © Lilas Giorgi

mercredi 1 avril 2020

Chapitre 10 Le rottweiler


Le rottweiler : Episode 10





Tendis que nous rentrions pour nous laver ainsi que manger, un chien de race Rottweiler marchait dans la rue. Il renifla le sol et se mit en marche d’un pas sur. Ces yeux jaunes diabolique brillaient tel deux phares et le chien émit un grognement en fixant devant lui. Devant lui se trouvais un jeune homme blond un peu dégarni qui marchait d’un pas sur. Il était au téléphone et parlait en souriant :
-Ouais Jérôme ! Tu aurais vu comme je me suis tapé cette fille. Elle à rien compris.

Il sembla écouter ce que disait la personne à l’autre bout et secouait la tête de haut en bas. Le chien le regarda faire et se mit à grogner en se baissant un peu. Aurélien tourna la tête et se paralysa sur place.
-Allo ! Aurélien ! Tu m’entends ? Dit alors la voix à l’autre bout du fil.

Aurélien ne répondis pas et baissa son téléphone toujours en fixant le chien. Il recula et le chien bondit en avant. Aurélien fit un pas sur le côté et détala poursuivit par le canidé fou. Il couru un instant droit devant lui avec toujours le téléphone à la main. Soudain le chien bondit sur lui et des cris résonnèrent dans la nuit. Des chiens se mirent à aboyer au loin sous les cris du jeune homme et des gens ouvrirent leur fenêtre pour tenter de voir d’où provenaient les cris. Les cris se firent entendre encore quelques secondes et le silence s’installa. Le chien le déchiqueta un instant et c’est alors qu’une bande de garçon arriva. Ils s’arrêtèrent net des qu’ils virent la scène et le chien laissa le corps pour leur faire face. Inquiet la bande de jeune recula tendis que le chien approchait vers eux en grognant les babines pleines de sang. C’est alors qu’un coup de feu retentit et le chien poussa un couinement avant de détaler une blessure au flanc.
Celui qui venait de tirer était un policier et il arriva prêt du corps du garçon blond. Il mit ces doigts sur son pouls et se tourna vers son collègue qui vint le rejoindre.
-Appel l’ambulance et des renforts, on doit retrouver ce chien et l’abattre.

Le groupe de jeune resta immobile ne sachant que faire et le policier alors dit :
-Rentrez chez vous, on va s’occuper du chien.

Les jeunes firent un signe de tête pour approuver leur demande et quittèrent les lieux. Tendit qu’il quittait les lieux le chien cacher derrière un buisson fixait la scène en grognant. Il continua de fixer la scène et quitta à son tour les lieux en boitant. Il était furieux et marchait en grognant de rage. Il marcha pendant un moment et soudain s’arrêta près d’un grand arbre. Il leva la tête vers l’arbre et décida de s’y arrêter. Il reprit son apparence humaine et on pu reconnaître l’homme recouvert de tatouage. Il s’empara d’un morceau de fer trainant au sol et l’enfonça dans sa blessure afin d’y retirer la balle. Il serra les dents sous la douleur et ensuite regarda la balle qu’il tenait désormais dans sa main.
-Sal connard de flic ! Il mériterait que je me charge de lui !

Il jeta un regard vers l’arrière et aperçut alors Maxime qui le regardait par la fenêtre. Il renifla et dit :
-Un loup.
-Non ! Un Wolfblood ! Dit aussitôt Maxime.

L’homme le dévisagea et dis :
-Je vois qui vous êtes en réalité. Vous représentez une menace pour mon maître et moi. Les Wolfblood sont une erreur crée par le bras droit du maitre.
-Le bras droit ? Demanda Maxime en fronçant les sourcils.
-Oui ! Le loup qui vous à mordu et non tué.
-Et vous ? Vous avez aussi été mordu ?
-Non ! Mes amis et moi avons été changés en chien par Pierrot.

Maxime le fixa intensément et finit par dire :
-Vous, vous avez donc le don de devenir un chien. Vous êtes donc la bande des cabots.
-Hum ! Je vois que tu n’as pas froid aux yeux en disant ça. Sais-tu que j’ai tué une femme et sa fille ? Je pourrais aussi te tuer.
-Je ne me laisserais pas faire et mes amis non plus.

L’homme le fixa un moment et finit par dire :
-Pierrot vous éliminera et s’il ne le fait pas, je serais ravi de m’occuper de vous.

Maxime le regarda méchamment et l’homme eut un petit rire moqueur avant de dire :
-Bon ! Assez perdu de temps, je me casse !

Et avant que Maxime n’est pus répondre, il disparut derrière un buisson sous la forme de rottweiler. Maxime frissonna et se dit :
-Nous avons un sérieux problème.

Il fixa pendants quelques minute l’endroit où se trouvait le chien et ferma la fenêtre. Tendis qu’il fermait sa fenêtre le chien couru rejoindre Pierrot. Une fois arrivé il s’empressa de dire :
-Maître ! Nous avons un problème.
-Lequel ?
-Les gamins qui ont été mordu par le loup garou, on montait un clan qu’il on nommait « Wolfblood ». Ils nous appels les cabots et…
-Je sais ! Je sais tout ça ! N’oublier pas que je suis un démon que je vois tout et même que je sais tout !

L’homme mal à l’aise alors dit :
-Pardon maître ! Je ne voulais pas vous mettre en colère, je voulais juste…
-Oui ! Je sais ce que tu voulais ! Et je sens que je vais intervenir. Déjà toi occupe toi de l’asthmatique demain. Si tu n’y arrive pas, je m’en occuperais moi même. Autrement j’enverrai le loup garou ! 
-Bien ! Maître mais, je croyais que vous vouliez le tuer ?
-Oui ! C’est vrai ! Mais ce garçon de merde m’énerve de respirer ! Je veux qu’il meure au plus vite !
-Ok ! Maitre ! Et que faisons-nous pour l’instant ?
-Pour l’instant, nous allons nous entraîner de façon à pouvoir tuer les autres humains sans nous faire attraper.

Les assassins approuvèrent et se mirent en position de combat.

Tendis que ceux-ci s’entraîner, nos amis se couchaient et ne tardèrent pas à s’endormir. La nuit fut silencieuse et le lendemain arriva rapidement. Nos amis se réveillèrent dans le calme et Danny alors me dit :
-Nous sommes dimanche on va retourner au QG ?
-Oui ! Bien sur ! As-tu fait tes devoirs ?
-Heu…Non !

Je souris et lui dis alors de les faire ce qu’il accepta. Un peu plus tard, nous, nous retrouvâmes tous à la base et Maxime alors nous raconta ce qu’il avait vu la veille.
-Mince ! Il y à maintenant le clan des cabots, on n’est mal. Dit alors Eddie.

Je le regardais et je dis sans même m’en rendre compte :
-T’inquiète pas ! Je te défendrais quoi qu’il arrive !

Tout le monde me regarda et je me sentis virer au rouge. Je détournais le regard que je portais sur mon chien. Les autres me regardèrent un instant et Lunari alors dit :
-Un loup-garou, des cabots et un démon. Super ! On est bien !
-Faudrait se débarrasser en premier du loup-garou comme ça cela éviterait qu’il commette d’autres crimes. Dit alors Marie.

J’approuvais d’un signe de tête et je vis Eddie qui me regardait. Je me sentis à nouveau rougir et Eddie se baissa pour caresser mon chien. Je le regardais faire et Danny alors répondit :
-Avez-vous une idée de comment se débarrasser du loup garou ?
-Ben avec des balles d’argent mais…Commença Maxime.
-Mais ? Dis-je alors étonné.
-Cela se trouve si on tue le loup-garou…On redeviendra des êtres normaux sans pouvoir. Dit alors Maxime

Ont n’avaient pas pensé à ça si bien qu’on s’échangea un regard et Lunari alors dit :
-Peut-être qu’on pourrait le geler ? Si on l’endort, nous resterons des loups.
-Oui ! Bonne idée ! Dit alors Maxime. Mais faudrait déjà dans ce cas se débarrasser des cabots et de Pierrot.

Tout le monde approuva d’un signe de tête et on continua à réfléchir à ce qu’on devait faire pour se débarrasser de nos ennemis.
-Déjà faudrait savoir combien sont les cabots.
-Je crois qu’il y à eu 12 prisonniers évadés de prison et si c’est comme je le sens…Et bien…Il y en à 12 dit aussitôt Marie.
-Comment connais-tu le nombre ? Demanda alors Lunari.
-Je l’ai lu dans le journal ce matin.

Tout le monde se jeta un coup d’œil et Danny dit :
-12 cabots, 1 loup-garou et 1 démon. Que du taf !
-Oui ! Mais c’est notre seule chance d’être tranquille
-Je suis d’accord mais il va falloir que l’on reste prudent. Dit alors Maxime.
-Tout à fait ! Répondis-je en ne cessant de regarder Eddie qui continuais de caresser Pin’s.

Celui-ci vit que je le regardais et se mit à me fixer intensément. Nos regards se mélangèrent si bien que j’en oubliais quelque instant nos ennemis à combattre. Je ne pouvais pas me le cacher mais j’étais vraiment folle amoureuse de lui. Jamais je n’avais ressentis ça tellement c’était fort que j’en oubliais le reste du monde. Eddie me regarda un instant sans rien dire et détourna la tête pour regarder Danny.
-Qu’allons nous faire ?
-Je ne sais pas de mon côté mais nous ne pourrons pas agir les jours d’école.

Tout le monde approuva sauf moi qui dis :
-Jours d’école où non cela va être dur d’arrêter les cabots.

Les autres finirent par approuver ce que je venais de dire et nous décidâmes de continuer notre QG. Pour l’instant nous n’avions pas trouvé encore le moyen d’arrêter nos ennemis.
Alors que nous continuâmes à améliorer notre QG le Rottweiler apparut devant Eddie. Eddie se paralysa sur place et le chien fonça sur lui Eddie se mit à courir et soudain tomba au sol où il se mit à respirer avec difficulté. Il se retourna et vit le chien bondir sur lui lorsque Pin’s l’attrapa en plein bond. Les deux canidés partirent rouler dans les feuilles. Moi qui vit Eddie par terre détala vers lui imitait par les autres.
-Mon…Mon…Mon inhalateur me dit alors mon pauvre Eddie.

Je fouillais les environs et le vit au sol à seulement deux mètres de lui. Je m’en emparais puis lui tendis en disant :
-Tiens !
-Mer…Merci ! Me répondit celui-ci avec de la difficulté à respirer.

Il aspira une bouffé et nous tournâmes tous la tête vers mon chien qui faisait face au Rottweiler. Celui-ci grognait avec haine et mon chien faisait de même. Soudain, ils bondirent l’un sur l’autre dans un combat terrible où des couinements se firent entendre. Le combat continua ainsi et un coup de fusil retentit. Le Rottweiler laissa alors Pin’s pour détaler dans la forêt. Nous le suivîmes du regard et ensuite, nous tournâmes la tête vers le tireur. Il s’agissait d’un chasseur d’une quarantaine d’année et celui-ci alors lança :
-ça va les jeunes ?
-Oui ! Merci ! Répondit Marie en le fixant intensément.

Le chasseur eut un signe de tête et aperçut Eddie par terre. Il le regarda fixement et dit :
-Et vous jeune homme ça va ?
-Heu…Oui ! Répondit Eddie tendis que je l’aidai à se relevé.
-Très bien ! Faite quand même attention ce chien avait peut-être la rage. Vous devriez emmener le votre au vétérinaire.

J’approuvai sa décision et je me dirigeais vers Pin’s qui boitait. Le chasseur me regarda et me lança :
-Voulez-vous de l’aide mademoiselle ?
-Non ! C’est bon monsieur.
-Ok ! Dans ce cas bon courage.
-Merci.

Je regardais le chasseur et Eddie s’approcha de mon chien. Il se jeta à son cou en disant :
-Merci ! Tu m’as sauvé la vie !

Pin’s lui répondit d’une léchouille et ensuite me regarda. Je m’agenouillais aussitôt auprès de lui en disant :
-ça va aller Eddie ? J’ai eut tellement peur que j’ai cru que tu allais mourir quand tu as eut ton asthme.
-Mon asthme c’est rien ! J’aurai pus mourir tué par ce chien ! Me lança celui-ci.

Je me sentis alors blessé au cœur et je baissais la tête sur le sol pendant que les autres venaient s’assurer qu’Eddie allait bien. Il leur répondit que cela allait et je me redressais en disant :
-Si tu étais mort ! Je me serais tué pour toi !

Eddie parut surpris par rapport à ma phrase et je m’éloignais toujours blessé au cœur. Pin’s s’éloigna d’Eddie et me suivis devant le reste du clan qui comprirent que je n’étais pas bien. Je m’assis sur un tronc d’arbre et je mis à regarder au loin les yeux pleins de larmes. Eddie compris qu’il avait été trop loin et s’approcha alors de moi. Je préférai éviter son regard mais celui-ci alors dit :
-Je suis désolé. Je ne voulais pas te blesser, je…J’ai juste eut peur.
-Tu sais Eddie, tu n’es pas obliger de mentir pour me faire plaisir. Je sais que tu ne m’aimes pas.
-C’est pas ça ! C’est que…C’est la première fois qu’on m’aime et je n’ai jamais été amoureux. Je pense que c’est ça ! Ça me fait peur !

J’eus une grimace et je finis par dire :
-Je comprends ! Je ne t’en veux pas !

Eddie me sourit et alors dit :
-Qu’est-ce qu’on fait pour Pin’s ?
-Je ne pense pas qu’on soit obligé d’aller au vétérinaire. Le Rottweiler était un membre du clan des cabots. Il n’à donc pas la peine de vérifier s’il à la rage. De plus, je viens de regarder sa blessure c’est superficiel.

Eddie sourit à mes paroles et Lunari vint m’aider à faire un bandage avec un bout de tissu trouvé sur place. Maxime regarda la scène et soudain dis :
-Si Pierrot nous envoie ces cabots, on est mal parti.
-Oui ! Surtout qu’il semblait viser Eddie. Dit alors Danny.

Je vis Eddie devenir blanc et je dis :
-S’ils veulent jouer à ça ils devront me passer sur le corps ! Oui ! Car personne ! Non ! Personne ! Ne touche à mon chouchou !

Tout le monde me fixa intensément et je vis Eddie me fixer avec étonnement. Je le regardais en lui lançant un sourire et je le vis devenir pour la première fois mal à l’aise et rougir. Je souris intérieurement mais j’étais prête à sacrifier ma vie pour lui. Je ne voyais plus aucune raison de vivre sans lui. J’étais vraiment amoureuse et je ne pouvais pas l’expliquer. Je le regardais intensément avec amour et Maxime alors dit :
-On ne doit pas trop traîner dehors. Demain nous avons école.

J’approuvais ses paroles et on décida de rentrer lorsque Marie répondit :
-Maxime ça te dis d’aller courir sur la plage en loup.
-Oui ! Volontiers !
-Et toi Lunari ? Tu veux bien courir avec moi en loup dans la forêt ? Dit à son tour Danny.
-Je veux bien. Répondis Lunari d’un sourire.

Je les regardais se mettre en position et du tournais la tête quand, ils commencèrent à se déshabiller. Une fois changé en loup, ils détalèrent aussitôt en couple. Eddie les regarda et finit par dire :
-J’aimerai bien moi aussi être un loup.

J’eus une moue et je demandais :
-Tu voudrais aussi avoir une amoureuse ?
-Non ! Sûrement pas ! C’est plein de microbes !

J’eus une grimace et je finis par dire :
-Bon ! Tu acceptes que je te raccompagne ?
-Oui ! Je veux bien.

Sur ces mots, nous, nous mîmes en route dans le silence. On marcha pendant un instant dans le silence et Eddie alors me demanda :
-Pourquoi tu m’aimes ?
-Je ne sais pas…C’est la première fois que je tombe amoureuse au premier regard. Je n’ai jamais ressentis ça pour un garçon c’est la première fois.
-Tu m’aimes vraiment beaucoup ?
-Oui ! Même plus que tout ! Je suis folle de toi de tout mon être !
-Tu es bizarre toi !
-Pourquoi ?
-Ben normalement, tu devrais aimer un autre homme mais pas moi.
-Et pourquoi ?
-Car je suis malade…Je suis faible…Je suis asthmatique…
-Pour ma pars cela ne me gène pas même je pourrais dire au contraire, j’ai envie encore plus de t’aimer de façon incomparable.
-Car je suis malade ?
-Oui ! Mais aussi car j’aime ton visage, tes yeux, ta bouche enfin tout.

Eddie se tut pour réfléchir à ce que je venais de dire et finit par dire :
-C’est la première fois que je suis aimé d’une fille ou même d’un garçon. Cela me fais bizarre comme si on me…Je ne sais pas…Je trouve ça à la fois d’une façon bizarre et un peu…
-Un peu quoi ?
-Et bien comme si au fond de moi, je voulais malgré mon dégoût en savoir plus sur cette sensation.

J’eus une moue et je finis par dire :
-Tu voudrais donc jamais tenter cette sensation ?
-Je ne…Je ne sais pas…L’amour c’est plein de microbes et…
-Non ! Eddie ! Pas quand les deux personnes s’aiment. Leurs microbes se…
-Mélange et du coup c’est comme si eux aussi étaient amoureux et ce n’est plus des microbes dans ce cas.
-Exactement ! Comment savais-tu que j’allais dire ça ?
-Ma maman me la expliqué pour mon père. Mais…Pour ça il faut aimer l’autre personne.
-Exact ! Et tu ne voudrais pas aimer une fille ?
-Je ne sais pas…J’ai jamais ressentis de sentiments pour une fille.

Je le regardais un instant et je me décidais à dire :
-Tu ne voudrais pas tenter avec moi ?
-Non ! Je ne veux pas être amoureux.

Je poussais un soupir après quoi je dis :
-C’est dommage car je t’aime vraiment mais je comprends que tu ne me veuilles pas car je suis plus vieille que toi.
-Non ! Ça n’a rien à voir ! Je m’en fiche de l’âge ! C’est juste que…Je ne veux pas être amoureux de toi.

J’eus une grimace et Eddie alors me lança :
-Tu devrais chercher quelqu’un d’autre. Peut-être quelqu’un de ton age.
-Non ! Je ne chercherai pas ailleurs ! Je n’aime que toi ! Si tu ne m’aimes pas, je préfère encore rester seule à vie.
-Ne dis pas ça ! La vie est longue ! Tu finiras par trouver.
-Non ! Si ce n’est pas toi ! Se sera personne ! Je t’ai aimé au premier coup d’œil et je ne changerais pas ça.

Eddie m’écouta attentivement et finis par dire :
-Et bien dans se cas si tu ne veux personne, tu resteras seule car moi désolé mais je ne t’aime pas.

J’eus une grimace et je baissais la tête au sol d’une façon triste. Eddie le vit et me dis :
-Je suis désolé ! Je ne voulais pas te blessé mais…C’est mon choix. Je ne reviendrais pas sur ça.

J’ouvris la bouche pour lui répondre lorsque soudain le Rottweiler apparut devant nous. Eddie s’immobilisait et j’eus le réflexe de me mettre devant lui. Je regardais le chien et je dis :
-Si tu veux tuer Eddie faudra me passer dessus t’a compris sal clébard !

Le Rottweiler me répondit d’un grognement et Pin’s se mit devant moi de façon à empêcher le chien de s’en prendre à moi. Celui-ci grogna en direction de mon chien qui lui répondit de même.
Les deux canidés se regardèrent fixement et soudain le Rottweiler détala dans notre direction. C’est alors qu’une voiture qui roulait à grand vitesse percuta le chien au moment même où celui-ci allait bondir sur Pin’s. Un couinement de douleur retentit et le chien fut propulsé sur le capot avant de tomber sur le sol. La voiture freina et les occupants qui étaient un couple de personnes d’un certain âge sortirent du véhicule. Ils aperçurent le chien et la femme alors dit :
-Pauvre bête ! On vient de tuer un chien.
-Non ! Chérie ! Regarde ! Il respire encore sa poitrine se soulève.

Le couple regarda le chien et l’homme nous ayant aperçut alors demanda :
-Ce chien est à vous ?
-Non ! Répondis-je d’une seule voix avec Eddie.
-Très bien ! Bon ! Ben nous allons l’emmener au vétérinaire. Chérie téléphone à notre véto de garde.
-D’accord ! Chéri ! Répondis aussitôt la femme en se dirigeant vers l’avant de la voiture.

Elle se mit à fouiller à l’intérieur et en retira son portable. Après quoi, elle téléphona au vétérinaire devant nos yeux paralysé par la scène.
-Bon ! Très bien ! On arrive ! Répondit la femme en raccrochant.

Je la regardais se tourner face à son mari qui commença à souleva le corps du chien. Sa femme ouvrit la porte arrière de la voiture et ils mirent le chien sur la banquette arrière. Nous, de  notre côté, nous regardâmes la scène en silence et nous vîmes la voiture démarrer. On les regarda s’éloigner et Eddie alors dit :
-Ils vont se rendre compte qu’il est humain s’il redevient humain.
-Oui ! Et s’il meurt, je me demande s’il reste un chien ou non.

On s’échangea un regard et je finis par dire :
-Viens ! Continuons le chemin, je tiens à te ramener sein et sauve.

Eddie approuva d’un signe de tête et je le raccompagnai jusqu’à chez lui lorsque sa mère sortie en trombe.
-Je ne suis pas très contente que mon fils traine avec une majeure. Tu es une pédophile ou quoi ?
-Non !
-Pourtant, tu aimes mon fils, il me la dit.
-Oui ! C’est vrai mais…
-Alors je ne veux pas qu’il te fréquente ! Tu dois rester loin de lui !

J’eu une moue et la femme alors regarda Eddie en disant :
-Toi ! Tu rentres ! Mon chéri ! Et va te laver !

Eddie obéit et la mère me regarda un instant avant de dire :
-Fait attention ! Si j’apprends que tu essayes de faire quelque chose à mon fils, tu auras affaire à la police. Je te garantis !

Je ne répondis pas et je fixais la mère d’Eddie d’une façon froide. Celle-ci fit de même et pénétra à l’intérieur de la maison où elle disparut. Je la regardais disparaître et je tournai la tête vers Pin’s.
-Viens mon grand ! On rentre !

Le chien poussa un gémissement et vint frotter sa tête contre ma main. J’eus un vif sourire et je dis :
-C’est dommage qu’Eddie ne m’aimes pas…Il aurait découvert un très grand amour de ma pars comme jamais, il pourrait trouver dans cette vie. Et tu vois je le jure sur ma propre vie.

Pin’s me lécha la main en guise de réponse et on se mit en route.

Pendant que l’on rentrait le Rottweiler respirait de plus en plus mal et soudain mourut. Il reprit alors son apparence humaine et la femme qui jetait de temps en temps un regard alors s’exclama :
-Merde ! Mais c’est quoi cette merde !

Le mari fit de même et freina la voiture. Ils s’échangèrent un regard et la femme alors s’écria :
-Qu’allons nous faire ? On ne peut pas raconter ce qui se passé on nous croirait pas.

L’homme fronça les sourcils et le couple se mit à s’échanger des regards sans savoir quoi faire. Tendis que le couple réfléchissait à une solution ils finirent par déposer le corps près des poubelles. Ensuite, ils remontèrent dans leur voiture et s’éloignèrent. Ils ignoraient qu’ils venaient de tuer un membre du clan des cabots.

A suivre...

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